En cette journĂ©e du 8 mars, journĂ©e internationale des droits des femmes, nous avons souhaitĂ© apporter notre petite pierre Ă l’Ă©difice en offrant notre soutien en souscrivant Ă l’opĂ©ration de soutien pour la formation des filles auprĂšs de l’association suisse Plan International.
Sommaire
Nos écrits sont là pour comprendre les attentes de nos consommateurs, et répondre aux questions que se posent les internautes.
Nos textes transmettent également des valeurs, celles des entreprises que nous accompagnons. Ils racontent les gens, les entreprises, avec authenticité et sincérité.
Chez nous, le genre nâest pas une question.
Nous vivons dans une structure, un pays et un environnement privilégiés.
Et nous ne devons pas lâoublier, car ce nâest pas le cas partout autour de nous.
Trop de femmes nâont pas accĂšs aux droits les plus fondamentaux.
Dans certains pays et certains contextes, les filles sont dépourvues de protection.
Lâassociation que nous soutenons, Plan International, propose un programme dâaide spĂ©cialement dĂ©diĂ©e aux filles. Ils nous Ă©crivent ceci :
Permettez aux filles dâĂȘtre protĂ©gĂ©es, instruites et libres.
Câest un principe auquel nous croyons et que nous souhaitons dĂ©fendre.
« Pour une fille, grandir dans un pays en voie de développement est particuliÚrement difficile. Depuis sa naissance, ses droits humains ne sont pas respectés.
Certains pays ne punissent pas, ou Ă peine, la violence et la discrimination infligĂ©es aux filles. Toutefois, le rĂ©sultat est presque toujours le mĂȘme : les conditions de vie, traditions ou coutumes entravent le dĂ©veloppement des filles du monde entier.
Elles nâont pas la possibilitĂ© de vivre de maniĂšre autonome et ne connaissent que rarement leurs droits. »
Il faut que cela change.
Cela nous tient Ă cĆur, car SĂ©mantisseo est aussi une affaire de femmes.
Imaginé par une femme.
Conçue par deux femmes.
Créée par 5 femmes et 2 hommes.
Menée au quotidien par 6 collaborateurs dont 4 femmes.
Bref, la femme a pleinement sa place dans notre structure. Et pour tout dire jamais nous ne nous sommes posĂ© la question. Câest tout simplement Ă©vident. La compĂ©tence avant tout !
Mais nous sommes en Suisse, ne lâoublions pas.
Dans un environnement privilĂ©giĂ© oĂč peu Ă peu les principes dâĂ©galitĂ© font leur chemin.
En discutant au sein de lâĂ©quipe, nous nous sommes interrogĂ©s.
Lâavis des jeunes gĂ©nĂ©rations est intĂ©ressant.
Elle sâinsurge : « Le 8 mars nâest pas une simple fĂȘte commerciale pour cĂ©lĂ©brer la femme, câest bien plus fort que ça !
Câest la journĂ©e des luttes menĂ©es par les femmes afin dâobtenir les mĂȘmes droits que les hommes, une date qui reprĂ©sente un combat quotidien et qui dure depuis des dĂ©cennies.
MalgrĂ© lâĂ©volution de notre sociĂ©tĂ© et le combat des femmes pour prouver quâelles ont tout autant leur place dans le monde du travail, beaucoup de domaines sont majoritairement, dominĂ©s par les hommes.
On rencontre ce phénomÚne notamment dans le domaine du digital.
Pourtant, saviez-vous que plusieurs femmes ont permis de grandes avancĂ©es dans le domaine de lâinformatique? En effet dans les annĂ©es 70, les mĂ©tiers des nouvelles technologies Ă©taient occupĂ©s entre 30 et 40% par des femmes. Cela a bien chutĂ© depuis … De nos jours, les femmes occupent plus souvent des fonctions sous reprĂ©sentĂ©es dans ce milieu.
Pourtant, les femmes ont plus que prouvĂ© par leur habiletĂ©, leur capacitĂ© Ă effectuer plusieurs tĂąches au mĂȘme temps, et beaucoup dâautres qualitĂ©s, quâelles peuvent aussi bien ĂȘtre conductrices de camion, que travailler sur un chantier, possĂ©der un poste Ă responsabilitĂ©s ou encore se retrouver derriĂšre un Ă©cran afin de crĂ©er un site web, un logiciel, une application, etc…
La sous-reprĂ©sentation des femmes dans le monde du digital peut avoir un impact nĂ©faste, en effet les services, applications, souvent crĂ©Ă©es par des hommes sont destinĂ©s la plupart du temps au grand public et souvent gĂ©nĂ©ralement adressĂ©s pour un public fĂ©minin. Les femmes, ne seraient-elles donc pas mieux placĂ©es pour sâadresser Ă leur propre genre ?
Cassons tous ces stéréotypes qui font partie de notre société depuis trop longtemps et offrons aux futures générations une égalité entre les femmes et les hommes. »
En tant qu’homme, il estime qu’il faudrait davantage faciliter l’accĂšs aux mĂ©tiers du digital et notamment de programmation pour les femmes.
« Parce que le danger est que les algorithmes que l’on utilise sans cesse au quotidien dans le domaine du digital sont encore majoritairement conçus par des hommes. Il ne faudrait pas que les algorithmes possĂšdent une partie des stĂ©rĂ©otypes que leur ont inculquĂ©s leurs crĂ©ateurs, certainement de maniĂšre involontaire. L’algorithme risquerait donc dâĂ©voluer continuellement avec ces prĂ©jugĂ©s et Ă©ventuellement pourrait pĂ©naliser les femmes. »
Notre jeune stagiaire estime que nous sommes dans un métier dans lequel les femmes ont totalement prouvé leur place.
« Alors selon moi les femmes dans les mĂ©tiers du digital ont totalement fait et prouvĂ© leur place. Avant, quand on pensait au digital, on avait un peu l’image d’un homme geek qui faisait de la programmation. Mais maintenant, Ă mes yeux, c’est totalement diffĂ©rent. DĂ©jĂ , ça s’est tellement dĂ©veloppĂ© et les femmes ont elles-mĂȘmes mis en avant pleins de disciplines. On est certainement plus nombreuse Ă connaĂźtre et aimer gĂ©rer les rĂ©seaux sociaux. On aime bien rĂ©diger et prendre beaucoup de temps pour pondre de beaux contenus.
Je n’ai pas l’impression que les femmes dans le monde du digital soient mises Ă l’Ă©cart ou qu’elles y ont moins accĂšs. Bien au contraire. Je pense qu’il y a pleins d’inĂ©galitĂ© entre les hommes et les femmes, mais Ă ce niveau-lĂ et Ă notre Ă©poque, nous sommes chanceuses. De plus, on travaille avec des hommes qui nous respectent nous et notre travail. Ils sont reconnaissants, ils ne nous sous-estiment absolument pas par rapport Ă notre genre.
Dans notre milieu, il faut de tout et je pense qu’on a un assez bon Ă©quilibre. J’ai lu sur internet que : “Certains mĂ©tiers attirent plus de femmes que dâautres : la rĂ©daction web, les chefs de projet SEO, les postes de responsables webmarketing, les social media manager. Par exemple, 66% des community manager en 2018 Ă©taient des femmes ; un chiffre sĂ»rement inchangĂ© en 2020 puisque les femmes sont perçues comme davantage sociables que les hommes.”
Ăa m’a fait rire qu’on dise que les femmes sont plus sociables, mais au fond, j’ai quand mĂȘme l’impression qu’on est plus nombreuses Ă rĂ©ussir Ă se mettre Ă la place du consommateur et trouver comment communiquer de la bonne maniĂšre.»
« En Suisse, nous avons la chance dâavoir un systĂšme Ă©ducatif de qualitĂ©, qui permet Ă chacun et chacune de trouver sa voie et de sâĂ©panouir dans son mĂ©tier. Les filles et les garçons peuvent suivre les mĂȘmes Ă©tudes, poursuivre les mĂȘmes rĂȘves et les mĂȘmes carriĂšres. Cependant, encore faut-il Ă©liminer les stĂ©rĂ©otypes liĂ©s aux diffĂ©rents domaines dâactivitĂ©. Et cela doit se passer dĂšs lâĂ©cole. Proposer Ă une jeune fille les mĂ©tiers du numĂ©rique sans lui faire comprendre que câest un mĂ©tier dâhomme parce quâil est plus tournĂ© scientifique, « geek ». Mais Ă©galement aux garçons des mĂ©tiers dits « fĂ©minins ». Ainsi, tout le monde aura les mĂȘmes chances et peut-ĂȘtre plus dâĂ©galitĂ© dans le monde professionnel. »
Dans nos rĂ©gions, nous sommes privilĂ©giĂ©s et quâil est important de pouvoir aider. DĂšs lâenfance, ses deux parents, indiffĂ©remment, lâont guidĂ©e et accompagnĂ©e dans le choix de son mĂ©tier.
« Jâai eu Ă©normĂ©ment de chance, et pourtant, en choisissant la voie du marketing, et en grimpant les Ă©chelons jusquâau comitĂ© de direction, jâai souvent eu le sentiment dâĂȘtre un intrus. De rĂ©agir diffĂ©remment, avec dâautres codes. CâĂ©tait dâailleurs le sujet de mon mĂ©moire de Bachelor en sociologie. Dans le monde des affaires, les femmes peuvent-elles rĂ©ussir avec leurs propres codes ou doivent-elles sâadapter Ă ceux des hommes. Et je ne parlerai pas des diffĂ©rences de salaires, car elles restent souvent bien rĂ©elles. Sans aucune justification. Donc oui, Ă mon sens, il est important de faire disparaĂźtre les Ă©carts de genre. Nous sommes Ă©gaux, avec des compĂ©tences Ă©gales, il nâest plus question de voir des jeunes filles qui ne sont pas soutenues dans leur choix. En tant que maman, je tiens Ă ce que ma fille ait les mĂȘmes portes ouvertes et choix de carriĂšre que son frĂšre. »
La rĂ©alitĂ© montre que toutes les rĂ©gions du monde ne sont pas logĂ©es Ă la mĂȘme enseigne. Toutes les filles nâauront pas les mĂȘmes chances.
Alors, il est important dâaider.
MĂȘme de petits gestes et de petites actions ont leur importance.
Ainsi, lâĂ©quipe de SĂ©mantisseo est devenue, Ă lâoccasion de la JournĂ©e Internationale des droits des Femmes, parrain et marraine dâune jeune fille nĂ©palaise avec lâassociation @Plan International. Une correspondance va sâinstaller, avec pourquoi pas un jour le dĂ©sir dâaller sur place rencontrer notre filleule.
Merci Ă toute lâĂ©quipe de sâĂȘtre impliquĂ©e dans ce projet.
Le premier de nombreux autres que nous espérons mener.
Câest un tout premier petit pas pour nous, mais il comptera certainement beaucoup pour cette jeune fille. Nous nous rĂ©jouissons de recevoir son dossier, son nom et sa photo. Afin que tout ceci devienne concret.
Et vous, que pensez-vous des droits de la femme dans le monde ?
Avez-vous dĂ©jĂ fait lâobjet de discriminations ?
Ouvrons la discussion et tentons de faire avancer la situation.
Pour en savoir plus sur l’association Plan International ou mĂȘme faire un don ou un parrainage :
https://www.plan.ch/fr/plan-parrainage/les-filles-besoin-de-votre-aide/
Merci de votre intĂ©rĂȘt et de votre lecture !
L’Ă©quipe SĂ©mantisseo
En conclusion, on espĂšre que vous avez apprĂ©ciĂ© de vous plonger dans les diffĂ©rentes Ă©tapes de notre aventure. De plus, votre intĂ©rĂȘt pour le rĂ©fĂ©rencement Ă©ditorial nous fait grand plaiisr.
En espĂ©rant vous croiser un jour, sur une plateforme sociale ou lors d’un cours ou un atelier.
AInsi, si vous souhaitez en savoir plus sur SĂ©mantisseo :