L’intelligence artificielle (IA) bouleverse le monde de la rédaction web, avec des outils comme GPT-4 capables de générer des textes complexes et cohérents en un clin d’œil. Mais Google étant très pointilleux sur ses règles de référencement, de nombreux possesseurs de sites web se demandent si Google interdit l’utilisation de l’IA pour la création de contenu. La question est légitime, surtout à l’heure où le moteur de recherche renforce ses exigences en matière de qualité et de pertinence des contenus.
En effet, en 2024 une mise à jour significative de la politique anti-spam de Google a vu le jour, ciblant spécifiquement les contenus de faible qualité et les techniques de bourrage de mots-clés.
Cet article se penche donc sur les implications de l’IA en rédaction web, la position de Google sur cette technologie et comment les rédacteurs peuvent naviguer dans cet environnement pour produire des contenus de haute qualité.
Sommaire
Depuis quelques années, l’IA s’impose comme un outil puissant pour les rédacteurs web. Grâce à des technologies avancées comme GPT-4, il est désormais possible de générer des textes cohérents et informatifs en quelques secondes. Cette capacité à produire du contenu rapidement et en grande quantité révolutionne la rédaction web.
Cependant, cette avancée technologique suscite des questions sur l’impact de ces contenus sur le référencement et la visibilité dans les moteurs de recherche.
L’IA offre de nombreux avantages pour la rédaction web. Elle permet de générer des contenus à un rythme soutenu, répondant ainsi aux besoins croissants de création de contenus pour les blogs, les sites web et les réseaux sociaux.
En outre, l’IA peut aider à structurer les informations, à améliorer la cohérence des textes et à proposer des idées innovantes pour les articles. Cela permet aux rédacteurs de gagner du temps et d’optimiser leur productivité.
Pour notre part, nous apprécions beaucoup l’utiliser comme allié de brainstorming, notamment dans la construction de plan d’articles de blog par exemple.
Cependant, l’IA présente également des limites. Elle manque de créativité et de sensibilité culturelle, ce qui peut entraîner des contenus génériques et peu engageants.
De plus, l’IA n’est pas infaillible en matière de vérification des faits, ce qui peut compromettre la fiabilité des informations.
Les rédacteurs doivent donc utiliser l’IA comme un outil complémentaire et non comme un substitut à l’expertise humaine. Une révision manuelle rigoureuse est indispensable pour garantir la qualité et la pertinence des contenus.
Pour comprendre le positionnement du moteur de recherche concernant l’augmentation du nombre de contenus générés grâce à l’intelligence artificielle, il est essentiel de revenir aux bases de ses critères d’indexation.
En 2024, Google a mis à jour sa politique anti-spam pour lutter contre les contenus de mauvaise qualité et les pratiques frauduleuses visant à tromper l’algorithme. Cette politique vise à garantir que les utilisateurs accèdent à des informations pertinentes et fiables.
Les contenus générés par l’IA doivent donc être soigneusement révisés et optimisés pour éviter les sanctions. Les rédacteurs doivent s’assurer que leurs textes répondent aux attentes des lecteurs et aux exigences de Google. La politique anti-spam de Google accentue l’importance de la qualité et de la pertinence, en ciblant spécifiquement les contenus automatisés qui n’apportent pas de valeur ajoutée.
Même si cette mise à jour est récente, elle va dans la direction déjà bien ancrée de Google de proposer du contenu apportant une réelle plus-value à ses utilisateurs.
En effet, l’algorithme EEAT est au cœur de la stratégie de Google pour évaluer la qualité des contenus. Pour rappel, EEAT signifie Expérience, Expertise, Autorité et Confiance. Ces trois critères sont essentiels pour déterminer la valeur d’un contenu.
Dans ce contexte, l’IA peut aider à produire des textes informatifs, mais les rédacteurs doivent s’assurer que ces derniers démontrent une expertise réelle, sont rédigés par des sources autorisées et inspirent confiance aux lecteurs.
L’expérience prouve au moteur de recherche que vous avez une légitimité à parler de votre sujet. Les études de cas, les interviews et les biographies de rédacteurs viennent acter les faits et crédibiliser les articles. L’intelligence artificielle peut inventer des mises en situation ou des citations, mais elles ne seront jamais aussi fiables que lorsqu’elles proviennent de sources réelles.
Google privilégie les contenus rédigés par des experts dans leur domaine. L’IA peut générer des informations générales, mais il est crucial que les textes soient validés et enrichis par des experts humains. De plus, le côté inédit des sujets abordés joue un grand rôle dans leur indexation, ce qui n’est pas compatible avec l’intelligence artificielle qui se base sur du contenu existant.
L’autorité d’un contenu dépend de la réputation de son auteur et du site sur lequel il est publié. Google évalue les qualifications des auteurs et la qualité globale du site pour déterminer son autorité. Les articles générés par l’IA doivent être publiés sur des sites reconnus et inclure des informations sur les qualifications des auteurs pour répondre aux exigences de l’algorithme EEAT.
La confiance est un élément crucial pour le référencement. Les contenus doivent être transparents, vérifiables et exempts de biais. Les rédacteurs doivent fournir des sources vérifiables, des liens vers des études et des données fiables pour renforcer la crédibilité de leurs articles. L’IA peut aider à organiser ces informations, mais la vérification humaine reste indispensable. En effet, les cas d’informations totalement inventées par l’IA sont encore souvent remontés.
Le but de cet article n’est pas de vous convaincre de ne pas utiliser l’intelligence artificielle. Mais pour tirer parti de l’IA sans risquer de sanctions de Google, les rédacteurs web doivent adopter des stratégies efficaces.
Il est essentiel de combiner l’IA avec une révision humaine rigoureuse, d’intégrer des perspectives expertes et de veiller à ce que les contenus soient uniques et pertinents.
L’objectif est de créer des textes de haute qualité qui répondent aux besoins des utilisateurs et respectent les critères de Google.
Google n’interdit pas l’utilisation de l’IA pour la rédaction web, mais insiste sur la qualité et la pertinence des contenus. L’algorithme EEAT s’impose comme un critère central dans l’évaluation des pages web, mettant en avant l’expérience, l’expertise, l’autorité et la confiance. Les rédacteurs doivent utiliser l’IA comme un outil pour améliorer leur productivité tout en respectant les directives de Google.
En combinant les forces de l’IA et de l’expertise humaine, il est alors possible de créer des contenus de haute qualité qui se démarquent dans les résultats de recherche.
Ainsi, l’intelligence artificielle peut être une alliée précieuse pour les rédacteurs web, à condition de respecter les exigences de qualité imposées par Google. En suivant ces recommandations, les professionnels de la rédaction et du SEO peuvent maximiser leur efficacité tout en produisant des contenus de valeur pour leurs lecteurs.
Dans notre formation La visibilité par les mots, nous avons intégré un chapitre sur l’intelligence artificielle. En effet, ce sujet est devenu incontournable lorsqu’on parle de rédaction web optimisée.
Dans cette leçon, nous vous enseignons les bonnes pratiques à appliquer en matière de génération automatisée de contenu, ainsi que des retours d’expérience et comment nous l’utilisons dans notre quotidien professionnel.
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Voici quelques ressources sur l’optimisation pour les moteurs de recherche de Google qui pourraient vous être utiles :
Nous sommes ravies de vous avoir éclairé sur la position de Google par rapport à l’écriture avec l’IA.
Merci de votre lecture,
L’équipe Sémantisseo