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Les fautes d’orthographe pénalisent-elles le référencement ?

Article rédigé avec 🧡 par Sacheen Sierro
Astuces de référencement SEO de Sémantisseo
fautes d'orthographe
9 avril 2021

L’orthographe et le référencement nous posent depuis plusieurs années des questions de fond. Avez-vous déjà fait une recherche de mots-clés pour laquelle les résultats étaient mal orthographiés ? Cela n’est pas étonnant, puisque ces résultats proviennent des requêtes le plus souvent tapées par les internautes. Et à peu près tout le monde a déjà fait une faute de frappe ou a oublié un accent en écrivant dans la barre de recherche.

Alors, pour répondre aux requêtes des internautes, ne vaudrait-il pas mieux intégrer ces mots-clés mal orthographiés ? Nous allons regarder ensemble comment les fautes d’orthographe influencent le référencement SEO. C’est parti !

Sommaire

Intégrer des mots-clés mal orthographiés pour augmenter son taux de conversion

Quand on travaille le référencement web SEO de son site, on passe toujours par une recherche de mots-clés. Il est vrai que développer du contenu autour des mots les plus recherchés par vos prospects est une excellente stratégie. 

Le problème survient quand on passe à travers les résultats de notre recherche. Parmi eux, on retrouve des mots-clés mal orthographiés et des mots auxquels il manque des accents. Et parfois, c’est l’apostrophe qui est absente entre l’article et le nom.

Il est légitime de se demander si intégrer des fautes d’orthographe dans nos contenus web ne répondrait pas mieux aux attentes du lectorat. 

Imaginons que vous souhaitez louer un canoë pour une activité le week-end. Pour aller plus vite, il y a des chances que vous fassiez votre recherche sans le tréma : canoe.

Dans ce cas, la boutique de location de canoës a-t-elle intérêt à retirer le tréma ? Il y a des chances que ses concurrents n’utilisent pas le mot « canoe » et que la boutique gagne la 1re position avec cette orthographe. 

Pourtant, ce serait une erreur ! Ce n’est pas une bonne stratégie SEO et vous allez vite comprendre pourquoi.

Les fautes d’orthographe influencent le référencement SEO de façon indirecte

La relation entre l’orthographe, la grammaire et le référencement SEO n’est pas directe. D’ailleurs, Matt Cutts, la voix de Google, a publié une vidéo sur le sujet sur sa chaîne Google pour webmaster.

Il confirme que les fautes d’orthographe ne font pas partie des 200 critères de vérification utilisés par Google pour juger de la pertinence d’une page. Ceci dit, les sites qui possèdent d’excellents scores de PageRank (mesure de la popularité d’un site) ont tous une orthographe irréprochable. 

On comprend alors que les lecteurs sont largement influencés par l’orthographe quand ils décident de partager ou non un contenu. En créant un lien vers une page web (sur leurs propres sites internet, sur les réseaux sociaux,…), ils créent ce qu’on appelle un backlink. Et en référencement SEO, les backlinks ou liens externes font partie des critères de classement d’un site. Plus votre site a des backlinks de qualité, plus il a un score élevé de PageRank.

D’où l’importance de ne pas inclure une faute d’orthographe dans un titre ou un contenu. Même si cette pratique n’est pas sanctionnée par les moteurs de recherche, elle vous fera perdre votre crédibilité auprès de votre lectorat. Ce qui aura des résultats négatifs sur le référencement SEO et votre stratégie marketing.

Et ce n’est pas tout ! Les algorithmes n’utilisent pas que l’orthographe des mots et les mots-clés pour sélectionner les contenus les plus pertinents.

L’intention de recherche prévaut sur les fautes d’orthographe

En règle générale, les fautes d’orthographe sont ignorées par les algorithmes. D’une certaine façon, ils considèrent qu’elles ne sont pas intentionnelles et qu’elles ne font pas partie de l’intention de recherche de l’internaute.  

L’évolution de l’IA

Grâce aux évolutions de l’intelligence artificielle et notamment depuis l’entrée en fonction de l’algorithme Colibri, Google cherche à comprendre le sens des mots. Dans les requêtes des internautes, il va étudier la relation qu’entretiennent les mots entre eux, leur position dans le texte et leur sens. L’IA cherche le sens caché derrière les mots, c’est ce qu’on appelle l’intention de recherche. 

Évidemment, l’objectif est de répondre au mieux aux attentes des utilisateurs. Parce que si vous tapez dans la barre de recherche « mal de dents » vous vous attendez à ce que les résultats soient plus larges que votre simple requête :

  • calmer un mal de dents
  • dentiste
  • urgence dentaire

Une stratégie de mots-clés n’est plus suffisante pour gagner de la visibilité sur le web. Pour répondre aux intentions de recherche de votre client idéal, mieux vaut créer du contenu avec un champ sémantique riche et varié couvrant toute la thématique de votre sujet.

Les accents et mots de liaison

Bonne nouvelle ! Avec ou sans accents et mots de liaison, cela n’a pas d’influence sur les résultats de recherche (SERP).

La prochaine fois dans votre rédaction de contenu, vous pouvez être sûr qu’il vaut mieux écrire « activité d’escalade en montagne » au lieu d’« activite escalade montagne ». 

La raison est simple, les algorithmes ne prennent pas en compte les accents et les mots de liaison. Et pour le lecteur, c’est tellement plus fluide et agréable de lire un texte construit avec la grammaire de la langue plutôt qu’une succession de mots.

Il ne faut pas oublier que vous écrivez d’abord pour votre client idéal. L’objectif n’est pas de plaire aux moteurs de recherche. De plus, l’orthographe a une forte influence sur l’expérience utilisateur (UX) et votre image de marque. 

Alors, pour ne plus laisser échapper une faute de frappe, voici 2 correcteurs d’orthographe gratuits :

  • MerciApp : ce correcteur orthographique vous aide à identifier les fautes d’orthographe, de grammaire et de ponctuation, il analyse et corrige en temps réel vos écrits. Vous avez également la possibilité d’intégrer l’extension directement à votre navigateur.
  • Scribens : ce correcteur donne des explications grammaticales et vous aidera même pour la ponctuation et les espaces. Il n’est cependant pas infaillible et laisse parfois des fautes d’accord.
  • Cordial : un correcteur lui aussi complet. Cet outil propose les mêmes services que Scribens avec un dictionnaire à disposition des utilisateurs, mais il ne corrige pas la ponctuation. 

Il existe cependant une exception, concernant les accents et les mots de liaison. Il s’agit des URL dans lesquelles on les retire. 

Quand vous créez une nouvelle page, une URL est automatiquement générée. C’est en quelque sorte l’adresse de la page qui permettra de la trouver sur internet : https://monsiteweb… 

Intégrer votre mot-clé principal dans l’URL fait partie des bonnes pratiques SEO. Et dans ce cas-ci, il faudra enlever tout accent ou mot de liaison. 

Miser sur la qualité sans fautes d’orthographe pour garantir un bon référencement SEO

Si l’intégration volontaire de fautes d’orthographe et de mots-clés mal orthographiés pour gagner du trafic peut marcher un certain temps, ce n’est pas une pratique à adopter sur le long terme. Il y a fort à parier que l’IA et Google continuent de progresser dans le domaine du langage et que ces pratiques soient à terme préjudiciables. 

Stratégiquement, il est plus bénéfique d’offrir du contenu de qualité pour renforcer son référencement SEO. En parallèle, s’assurer d’avoir une bonne orthographe confirme le soin qu’un site met dans sa communication et par extension sa crédibilité.

Vous l’aurez compris, pour voir votre site rayonner sur le web et se placer en première page des résultats de recherche, mieux vaut construire une solide stratégie de contenu avec des méthodes de référencement éditorial. C’est uniquement en adoptant une ligne éditoriale cohérente, en travaillant sur l’optimisation de vos contenus écrits, en faisant attention à la qualité rédactionnelle de vos textes et de vos articles de blog que vous les verrez générer du trafic qualifié sur votre site internet. 

Interview exclusive : Stéphane Séréduik nous parle de son rapport avec l’orthographe et de ses expériences professionnelles dans le domaine de l’édition

Stéphane a travaillé pendant plusieurs années auprès de nombreuses maisons d’édition, d’abord en tant que correcteur, puis en tant qu’éditeur indépendant, ghostwriter et porteur de projets. Depuis maintenant un an, il intervient directement auprès des auteurs pour les aider à améliorer leurs manuscrits ou pour les guider dans le processus d’édition.

Stéphane et Marjolaine (sa compagne et associée, éditrice et coach éditoriale) sont également les fondateurs de Blob Éditions.

Ils ont créé La Guilde des écrivants : une communauté en ligne destinée à aider les auteurs à écrire et publier leurs livres. Vous pouvez retrouver leurs conseils sur l’écriture et l’édition de livres dans leur newsletter gratuite.

Nous remercions Stéphane pour son intérêt pour cette interview et la pertinence de ses réponses. On vous laisse découvrir cet entretien très inspirant. Bonne lecture !

Toi qui passes tes journées le nez dans des textes, que dirais-tu du niveau d’orthographe moyen de tes écrivains et rédacteurs ?

Je dirais qu’il est plutôt bon !

J’interviens surtout sur des livres et je n’ai jamais reçu de manuscrit à l’orthographe abominable. La plupart du temps, ce sont des textes qui ont été travaillés, lus, relus et retravaillés. Les auteurs font de leur mieux pour produire un contenu le plus « propre » possible, car ils ont conscience que c’est important.

Il reste souvent des tas de choses à corriger avant la publication… et c’est tout à fait normal : la correction est un métier à part entière, qui exige des connaissances spécifiques (grammaire, typographie…). On ne peut pas attendre de chacun qu’il connaisse tout cela sur le bout des doigts avant de se lancer dans l’écriture ! Ce serait un peu comme si on devait passer un diplôme de mécanicien avant d’avoir le droit de conduire une voiture. 😊

En revanche, il m’arrive souvent de lire des publications (notamment sur Internet) qui n’ont manifestement pas été corrigées ni même relues. C’est également le cas de certains livres publiés (ou autoédités). Là, je trouve cela plus problématique.

Quelles sont les erreurs qui te gênent le plus ?

Les fautes les plus courantes concernent la ponctuation, les accords (de verbes ou de participes passés) et la typographie. Personnellement, je suis très « sensible » à la ponctuation (surtout les virgules).

D’une part, une erreur de ponctuation peut mener à des contresens (« On mange les enfants » ne signifie pas tout à fait la même chose que « On mange, les enfants » 😉).

D’autre part, la ponctuation donne du rythme, de la vie, du mouvement dans le texte, et je pense que cela contribue pour une grande part au confort et au plaisir de lecture.

Je remarque aussi beaucoup de barbarismes (ces mots utilisés dans un sens qu’ils n’ont pas). Un exemple parmi d’autres : on ne dit pas « l’augmentation est conséquente », mais « l’augmentation est importante ». 😊

Et, évidemment, la prolifération d’anglicismes. Je ne suis pas chauvin, mais je râle parfois lorsque je constate que des termes anglais sont privilégiés alors que l’on dispose d’équivalents français tout aussi éloquents.

Quel est le principal risque d’un texte qui comporte des fautes d’orthographe ?

Pour moi, le premier risque est le contresens (ou le non-sens) : si le lecteur comprend autre chose que ce que vous avez voulu dire ou s’il ne comprend pas bien ce que vous avez voulu dire (ou s’il ne comprend pas tout, ou difficilement), alors vous aurez travaillé pour rien, au moins en partie.

Pire : votre lecteur aura perdu son temps ! Et ça, le lecteur, il n’aime pas. 😊

Ce qui nous amène au deuxième risque : décevoir votre public.

Je vais reprendre l’exemple automobile : vous n’avez pas besoin d’être mécanicien pour vendre des voitures. En revanche, vos clients attendent que les véhicules que vous leur vendez soient fiables et fonctionnent correctement. S’ils tombent en panne au bout de 200 kilomètres, vos clients seront mécontents et vous reprocheront de ne pas avoir fait réviser les véhicules par un professionnel avant leur mise en vente (et ils ne feront plus appel à vous).

Pour l’écrit, c’est pareil : on ne vous demande pas d’être le nouveau Proust ou un Zola en puissance, mais on attendra que vos écrits respectent au moins les règles, les codes de la langue, car la langue est l’outil qui nous permet de communiquer, de faire connaître, de transmettre un savoir ou une information.

Il est donc nécessaire de s’assurer que cet outil est correctement utilisé lorsque l’on vise à produire un discours efficace.

L’écrit reste le support principal de communication. Faire des erreurs dans ses écrits revient donc à faire des erreurs dans sa communication. Et faire des erreurs de communication revient à se tirer une balle dans le pied.

Savais-tu qu’en termes de SEO et référencement éditorial, on découvre que Google peine parfois à comprendre le sens d’un mot mal orthographié. Et du côté du lecteur, quel est le risque ?

Le SEO reste une science obscure pour moi et je n’avais jamais pensé à cela ! Mais cela ne m’étonne pas.

Si le lecteur fait une recherche qui contient des mots-clés que vous avez vous-même mal orthographiés, alors il risque tout simplement de ne jamais arriver sur votre contenu.

Si toutefois il y arrivait, il risquerait ensuite de réutiliser ces termes mal orthographiés pour produire lui-même du contenu… qui resterait alors invisible aux yeux de ses propres lecteurs potentiels !

Les lecteurs cherchent de l’information et font confiance aux créateurs pour leur en fournir. À certains créateurs, en tout cas, car le lecteur n’a pas beaucoup de temps et la profusion de contenu l’oblige à réaliser une sélection rapide et efficace.

Cette sélection se fait sur le fond (l’information en elle-même), mais aussi (et surtout ?) sur la forme (la forme du discours, notamment l’orthographe).

Les lecteurs cherchent des experts. Il est donc important, dès le début, de mettre toutes les chances de son côté.

Quel conseil donnerais-tu pour se relire et se corriger ?

Tout d’abord, ne pas tout faire d’un seul coup. Prévoyez un peu de temps entre la fin de la rédaction et la relecture : quelques heures peuvent suffire pour un texte court, mais un manuscrit long peut demander plusieurs semaines. C’est important, car le cerveau a besoin d’oublier un peu ce qu’il a écrit afin de pouvoir redécouvrir le texte… et les erreurs qui auraient pu se glisser dedans !

Ensuite, ne cherchez pas à tout faire d’un coup. Le cerveau (encore lui) a besoin de se concentrer sur une tâche à la fois si l’on veut qu’il gagne en efficacité. Ainsi, chercher à améliorer le fond du texte en même temps que vous traquez les fautes d’orthographe mènera souvent à des oublis.

Segmentez le travail : écriture, puis relecture de fond, puis correction de la forme (notamment les fautes). Vous pouvez même prévoir deux passages pour la correction des fautes.

N’hésitez pas non plus à solliciter vos proches ou vos collègues : un regard extérieur (critique, mais constructif et bienveillant) est toujours bienvenu.

Et si vous voulez vous assurer que votre texte soit absolument « propre », faites appel à un professionnel dont c’est le métier.

Face aux outils de correction numériques, ton métier a-t-il encore un avenir ?

Mon métier a un avenir, et même deux !

Les logiciels de correction sont des outils très efficaces… dans une certaine mesure. Je les utilise pour mes écrits de tous les jours (réseaux sociaux et e-mails par exemple), mais aussi lorsque je corrige des textes ou des livres. Ils me servent de « filet de sécurité » : il n’est pas rare qu’une faute (ou deux…) échappe à ma vigilance, et je remercie les éditeurs d’avoir mis ces logiciels au point ! Mais ils ne sont pas encore en mesure de remplacer l’œil humain.

En effet, ces logiciels connaissent les règles et savent les appliquer ; ils connaissent le sens des mots et savent repérer des usages incorrects, mais ils ne sont pas encore capables de cerner le sens des phrases complexes ni les intentions profondes de l’auteur.

Leur efficacité reste donc limitée, et on ne peut pas se fier à eux à 100 % : parfois, ils proposeront des corrections inappropriées (ou ne proposeront pas de correction sur des points problématiques), car ils n’auront pas bien compris le sens de la phrase.

Je les conseille cependant vivement à toutes celles et ceux qui écrivent et publient. Ce sont non seulement de bons outils d’assistance, mais aussi d’apprentissage, car ils expliquent généralement les règles qui permettent de comprendre où se situent les erreurs.

Gardez simplement à l’esprit que ces logiciels ne sont pas en mesure de remplacer un être humain et qu’on ne peut donc pas se reposer totalement sur eux.

Une petite anecdote amusante à partager de tes longues années d’expérience ?

Je me souviens de cet auteur : l’éditeur lui avait commandé un livre, mais il n’avait pas le temps de l’écrire. On a donc fait appel à moi, tout en me précisant que l’auteur refusait catégoriquement de partager les droits sur les ventes du livre.

Soit. J’interviens alors en tant que ghostwriter, et non comme coauteur. C’est donc l’éditeur qui me rémunère.

Je fais plusieurs propositions de plans, mais cela ne semble pas convenir à l’auteur et j’ai du mal à saisir ce qu’il attend vraiment, car il ne fait que des retours sporadiques. Nous arrivons cependant à nous mettre d’accord et je me lance dans la rédaction du texte.

Je lui envoie un premier manuscrit un vendredi soir à 22 heures et reçois une réponse… le lendemain matin à 9 heures : il a lu le manuscrit et tout est parfait.

En vérité, je sais qu’il n’a rien lu du tout !

L’éditeur me confirme que l’auteur souhaite surtout que le projet aboutisse afin qu’il puisse toucher son avance sur droits. En outre, j’apprends qu’il réclame un budget à l’éditeur pour réaliser des photos pour la couverture du livre (et engager une maquilleuse…). Total : 5 000 euros. C’est complètement délirant, d’autant plus qu’il s’agit d’un petit livre pratique qui sera vendu une douzaine d’euros, et probablement pas à des dizaines de milliers d’exemplaires…

Quelques mois plus tard, j’apprends que l’auteur en question s’est lancé dans l’écriture d’un ouvrage beaucoup plus gros, en collaboration avec un autre auteur (mais toujours en refusant de partager les droits !).

À quelques semaines du bouclage, le fanfaron avait remis sa part du manuscrit : un document Word de 400 pages. C’est énorme ! Normalement, le document n’aurait pas dû dépasser la centaine de pages.

Son « manuscrit » était composé de passages qu’il avait récupérés dans ses anciens livres. C’était complètement décousu, indigeste, déstructuré. Un condensé de copier/coller réalisé à la va-vite et entrecoupé de notes incompréhensibles. J’ai même retrouvé des chapitres entiers issus du livre que j’avais auparavant rédigé pour lui.

Bref, inexploitable. Je n’ai pas su comment s’était terminée cette histoire, mais le livre a fini par sortir.

Fort heureusement, la plupart des auteurs sont très consciencieux ! Aujourd’hui, je travaille directement avec eux (sans passer par les maisons d’édition, même si nous continuons de collaborer sur certains projets) et ça se passe toujours très bien. Et dans la bonne humeur ! 😊


Merci Stéphane pour tes réponses sur l’orthographe et référencement, et merci de votre lecture ! 

Au plaisir de vous retrouver dans nos prochains articles. 

L’équipe Sémantisseo  

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