Vous vous intéressez au SEO, mais la méthode vous semble encore un peu complexe ? Pas de panique ! C’est normal, puisque le domaine du référencement naturel évolue vite. Avec le temps, les stratégies pour gagner de la visibilité sur internet sont devenues plus sophistiquées.
Dans cet article, nous allons voir quelle est la différence entre le SEO technique et le SEO éditorial, aussi appelé SEO rédactionnel. Vous allez vite comprendre qu’ils sont interconnectés et indissociables d’une bonne stratégie web.
Sommaire
C’est l’acronyme de « Search Engine Optimisation » qui signifie « Optimisation pour les moteurs de recherche ». Autrement dit c’est l’art d’améliorer son site web pour qu’il soit apprécié de Google, Bing, Yahoo, Ecosia, etc.
L’objectif principal est d’apparaître dans les premières positions des pages de résultats, qu’on appelle la SERP pour « Search Engine Results Pages ».
Les moteurs de recherche, Google en tête, utilisent des algorithmes pour vérifier la pertinence des pages web. Chaque jour, des milliers de nouveaux contenus web sont publiés sur internet. Ces pages doivent être classées pour répondre le plus justement aux requêtes tapées par les internautes.
Les robots ou Googlebots vont alors « crawler » (analyser) le contenu, l’ergonomie du site, son autorité, les liens de backlink, etc. Il existe plus de 200 points de contrôle pour noter les sites et Google se garde bien de partager tous ses secrets…
Ceci dit, nous savons maintenant que pour faire du SEO efficace, il faut travailler 3 axes fondamentaux. Tout de suite, nous vous les présentons avec des exemples concrets.
Ce 1er axe s’attache à rendre le site « Google friendly » en travaillant notamment sur :
On entend aussi souvent le terme SEO rédactionnel et cela concerne :
Ce sont les liens d’autorités qui donnent plus de crédibilité à votre site. On appelle ce type de lien un « backlink », c’est-à-dire un lien provenant d’un site externe pointant vers votre site.
Pour que l’autorité d’un site s’améliore, il a besoin d’obtenir des backlinks issus de sites reconnus et provenant du même domaine d’activité. Par exemple, si on est opticien les backlinks proviendront du domaine de l’optique.
Si vous souhaitez creuser plus en détail la définition de ces outils SEO, vous retrouverez tous ces termes et bien d’autres encore dans le Grand Lexique du SEO.
À présent que vous connaissez les 3 piliers du SEO, nous allons regarder quelle est la différence entre SEO technique et SEO éditorial.
Le SEO technique assure l’audit de l’ensemble de l’infrastructure de votre site web. Il s’intéresse au dispositif de sécurité, à la navigabilité, l’ergonomie ou encore l’arborescence de votre site.
Un peu comme lorsqu’un conducteur s’assure que toute la mécanique du véhicule est bien au point avant de partir.
Google opère des mises à jour régulières sur la toile. C’est pourquoi, ses robots réindexent souvent vos pages web pour rafraîchir les pages de résultats.
Le spécialiste en SEO technique, qu’on appelle aussi le référenceur web, est alors amené à vérifier régulièrement le site. En effet, à défaut d’un contrôle périodique, des erreurs peuvent surgir et gêner le travail d’indexation de données.
Voici différents éléments qu’il va vérifier lors de l’audit technique de votre site web.
Les robots accomplissent des tâches pharaoniques, si bien qu’ils doivent éviter tout superflu. Avec les milliers de sites qu’ils doivent crawler chaque jour, ils indexent votre site à une vitesse éclair. Il faut donc être dans l’exactitude pour faciliter son travail et lui faire économiser du temps.
À ce propos, le nom de domaine est problématique pour la plupart des sites. Vous avez toujours deux propositions arbitraires de nom de domaine, que vous soyez un blog d’entreprise ou un social media. Le problème, c’est qu’il faut déclarer votre choix à Google pour n’en garder qu’un seul. En effet, un site peut être accessible avec deux types de noms de domaines, le premier avec le « www » et le second sans le « www ». Pour les visiteurs, cela ne pose aucun problème, au contraire des robots qui risquent d’être désorientés.
Pour que les robots n’ignorent pas votre site, le référenceur web va déclarer le nom de domaine officiel de votre site dans l’outil Google Search Console. De même, il le confirmera dans le système de gestion de votre contenu.
Voilà également un autre élément à surveiller, sujet aux problèmes de duplication. Trop souvent, lorsque vous modifiez, supprimez ou ajoutez de nouvelles pages, certaines auront le même URL. Or, chaque page doit avoir son propre URL.
Vos utilisateurs peuvent venir de plusieurs manières sur une même page. Par exemple, avec le www ou sans, avec le https ou juste http. Il faut donc dire à Google quelle adresse vous voulez utiliser par défaut, l’URL canonique, et rediriger toutes les autres dessus.
Chaque site dispose d’un fichier robots.txt qui permet d’indiquer à Google de suivre le chemin vers les pages que vous souhaitez indexer. Le référenceur web doit vérifier que ce document soit facilement accessible en testant le fichier. Le robot en a besoin pour explorer votre site en profondeur.
Les sites les plus rapides et ergonomiques sont les mieux placés dans la SERP. En effet, la vitesse est un critère de positionnement dans les résultats de recherche. Google a expressément créé Google PageSpeed Insights pour mesurer la durée de chargement de votre page.
L’expert en SEO technique doit donc mener les actions nécessaires pour réduire au maximum ce temps de chargement.
Idem pour la recherche mobile qui doit être également assez rapide. C’est pourquoi, il doit également revoir la vitesse d’affichage de la page sur un écran mobile. En parallèle avec PageSpeed Insights, Google a en effet aussi créé Accelerated Mobile Pages pour calculer la durée de chargement de votre contenu sur un écran mobile.
Dans un but de fluidifier la tâche d’indexation, il est important de supprimer les codes de suivi qui ne servent plus. Le responsable SEO technique va également vérifier les liens brisés, supprimer les pages obsolètes et les fichiers ayant perdu de l’intérêt.
Afin de nettoyer au mieux votre site, toutes les erreurs seront revues et corrigées. La page 404 en fait partie. Ce lien qui dirige vers le néant peut vous pénaliser !
Le SEO technique a également la force de valoriser votre contenu éditorial même si vous y travaillez déjà. En effet, il peut apporter un petit coup de pouce en aidant les moteurs de recherche à décrypter la valeur des informations.
L’intégration de la balise HTML <hreflang> permettra par exemple d’indiquer que votre site est multilingue. Il va donc reconsidérer votre référencement local pour vous apporter une visibilité internationale.
De même, l’utilisation des meta balises permet de mettre en valeur le contenu rédactionnel dans la SERP. Dans la page de résultats, le Title apparaît en bleu et la meta description correspond à la brève présentation de la page juste en dessous du Title.
Par défaut, ces balises seront complétées en utilisant votre H1 pour la balise Title et un extrait de texte pour la meta description.
Ceci dit, ces balises sont l’occasion de valoriser vos mots-clés et votre thématique. En les optimisant, votre page sera plus facilement mise de l’avant dans les 1er résultats.
La plupart des sites les mieux classés dans les résultats de recherche ont remplacé leur protocole HTTP par le protocole HTTPS. Cela démontre que Google met en priorité la sécurité des données des utilisateurs.
D’ailleurs, en parallèle avec le protocole HTTPS, il tient également compte du certificat SSL et du protocole TLS dans ses critères de protection de données.
Le référencement éditorial est ce qui donne du sens au contenu afin que celui-ci soit pertinent vis-à-vis des requêtes d’utilisateurs. Il s’agit d’un processus transversal qui travaille à la fois la qualité des contenus, la performance des mots-clés ou encore l’animation éditoriale.
Les sites web veulent effectivement apporter une réelle valeur ajoutée aux visiteurs en plus de plaire aux algorithmes de Google.
Qui est concerné par le référencement SEO éditorial ?
Tous les prestataires spécialisés dans la production de contenu rédactionnel devraient être formés au référencement SEO éditorial. Pour le rédacteur web freelance ou l’agence web, le référencement éditorial permet de créer un contenu orienté SEO.
Que vous soyez une société ou un annonceur, le SEO éditorial est un véritable levier pour augmenter votre chiffre d’affaires.
La pratique du SEO éditorial dans votre stratégie de communication revêt plusieurs avantages. Vos contenus gagnent en pertinence, en diversité, en fraîcheur, en expertise et en popularité.
En cochant toutes les cases d’un contenu optimisé SEO, vous maximiserez votre visibilité en ligne. Et grâce aux étapes qui suivent, vous pourrez améliorer votre référencement et augmenter votre taux de conversion.
Tout commence par la réflexion d’une stratégie efficace pour augmenter votre visibilité web. Il ne s’agit pas seulement de choisir des mots-clés et de rédiger des contenus. Le référencement éditorial exige une réelle stratégie de communication pour mener à bien toutes vos actions en optimisation SEO.
Songez donc à établir un planning éditorial pour schématiser et organiser les tâches à effectuer par vos rédacteurs web.
Les moteurs de recherche veulent donner aux internautes des contenus pertinents, qui répondent au mieux à leur requête. Les pages qui offrent la meilleure réponse seront par conséquent placées en tête des pages de résultats.
Pour atteindre ces positions, il faut donc que notre contenu soit riche en mots-clés. Pour cela, on peut utiliser des outils qui permettent de définir le champ sémantique d’un mot-clé principal.
On intégrera ensuite ces termes dans nos textes, de façon naturelle et fluide pour qu’ils soient agréables à lire pour l’utilisateur.
Il est nécessaire de structurer son article. Cela passe par une balise Title, un chapô d’introduction ainsi que différentes balises H2 à H6 (Hn) pour les différents sous-titres et sous-parties.
Il est possible de mettre plusieurs balises, Hn mais une seule balise H1. Le rédacteur veillera toutefois à ne pas utiliser trop de niveaux de balisages différents.
Pour mettre en évidence certaines parties du texte, on peut utiliser des balises typographiques :
Le maillage interne est une étape qui consiste à créer des liens entre les pages internes à votre site qui traitent du même sujet. Cela permet de montrer à Google que tout le site est cohérent et que vous maîtrisez tous les aspects de votre activité.
En créant un bon maillage interne, vous aidez également les internautes à trouver le contenu sur le sujet qui les intéresse plus facilement. Le lecteur est dirigé naturellement d’une page vers une autre en suivant vos liens de maillage. Il peut approfondir le sujet et se renseigner sur ses différents aspects.
Comme vous l’aurez compris, le SEO technique et le SEO rédactionnel sont deux activités complémentaires mais distinctes.
Même si pour certaines activités, la nuance est ténue et que les deux professionnels peuvent effectuer la tâche, ces deux disciplines font appel à des compétences différentes.
Une personne performante en technique possède des connaissances qui rejoignent le métier de développeur web.
De son côté, le spécialiste en SEO éditorial doit posséder de solides connaissances en rédaction et en stratégie de contenu.
Tout est interdépendant dans le référencement naturel et rien ne doit être laissé au hasard.
Un mauvais SEO technique peut rendre bancales vos actions en référencement éditorial et inversement ! C’est pourquoi il est essentiel de bien s’entourer ou se former dans le domaine.
Les algorithmes des moteurs de recherche sont mis à jour et évoluent régulièrement. Il faut donc constamment faire une veille SEO pour rester au fait des dernières avancées.
Mais le jeu en vaut la chandelle ! Le référencement naturel, s’il est bien implémenté, vous permettra de gagner en visibilité et donc d’augmenter votre trafic qualifié et, par conséquent, votre chiffre d’affaires.
Thomas Meyer est responsable SEO chez Livementor. Il a rejoint l’entreprise en tant que copywriter, puis est devenu Responsable SEO.
Chez Livementor, il supervise l’ensemble de la gestion du contenu, de la popularité, et de la technique – les fameux trois piliers du SEO.
Thomas s’est lancé par hasard dans le SEO quand, dans le cadre d’un stage, il a été chargé de reconstruire le site de son employeur à la suite d’un piratage. C’est comme ça qu’il s’est pris de passion pour le SEO et, par la suite, pour le copywriting. Après un séjour en Australie, Thomas a rejoint Livementor.
Voici notre discussion enrichissante avec cet expert en SEO.
Alors pour commencer, pour la partie technique je dirais que c’est de se débarrasser de toutes les dettes techniques qui polluent l’environnement de ton site. Et donc la compréhension de Google et son crawl par ses robots.
Côté popularité, je mettrais principalement les backlinks, l’élément phare de la popularité. Il y a d’autres choses qui entrent en compte également, car pour moi la casquette popularité c’est muscler l’autorité de domaine et montrer à Google qu’on est une source fiable sur notre thématique. Par exemple, pour Livementor, c’est sur la thématique de la formation et l’entrepreneuriat.
Sur le côté contenu, je le vois plus comme « qualité supérieure à la quantité ». Pour moi, c’est vraiment essayer d’apporter du contenu qui est 100% concret, 100% actionnable, et qui aide profondément les lecteurs dans l’atteinte de leurs objectifs.
Parfois, je ne me pose même pas la question des mots-clés. Par exemple, si on veut lancer une formation sur le SEO, on va créer tous les articles cluster qui vont aller autour, et alimenter la page de vente de cette formation. Je ne vais donc même pas aller rechercher sur les outils de mots-clés. Je vais me dire « ok, quelles sont les étapes précoces par lesquelles passe une personne qui cherche à se former en SEO. » En fonction de ces étapes qui vont remonter jusqu’à la formation, cela va nous permettre de les orienter vers la bonne page. Mais avant, il y a tout un travail sur les étapes en amont de leur réflexion qui les amènent vers notre formation.
En vrai c’est dur de donner une préférence, parce que je mets le contenu et la popularité au même niveau et la technique en dernier. Mais si je dois vraiment prioriser, je dirais en premier la popularité, puis le contenu, puis la technique.
Je mets la popularité tout en haut parce que pour moi, il y a de l’humain, du relationnel, et c’est ce que je préfère. C’est beaucoup de contact, un petit côté stratégique. La popularité c’est bête, mais ça élargit mon réseau fois mille. C’est vraiment la notion humaine qui est derrière la popularité qui casse le côté SEO avec lequel on est derrière un ordinateur tout seul, à créer du contenu et régler des dettes techniques. Là, tu vas vraiment contacter des gens. Et derrière, ça va plus loin car on imagine d’autres actions de partenariats, donc c’est cool. J’ai pu échanger avec le directeur marketing de Semrush juste grâce à une action de popularité.
Ces deux techniques sont complémentaires sur des points extrêmement précis. Comme par exemple, typiquement, sur la partie contenu, les erreurs peuvent impacter la partie technique. Par exemple, si on fait deux articles dupliqués, qui se ressemblent beaucoup, derrière, ça va avoir un impact. Si en contenu, on met des mauvaises balises, une mauvaise URL, une mauvaise structure, ça va impacter le SEO technique. Tout ce que l’on fait mal dans le contenu va créer des dettes techniques, donc autant avoir des process clean quand on rédige notre contenu pour avoir un site techniquement le plus propre possible. Donc, les deux sont clairement liés. Après, dans la pratique non, mais dans l’organisation oui.
En 2016, sur le site de Livementor, on a créé et rédigé énormément de contenu, mais on ne connaissait pas les bonnes règles au niveau du SEO technique. Du coup on a empilé, empilé, empilé les problèmes. Ensuite, on a dû passer presque une année à boucher tous les trous.
Donc, si on ne veut pas perdre du temps, il faut le faire dès le début. On avait des URL pas optimisées qui faisaient 4 kilomètres, on ciblait parfois des mots-clés similaires sur deux pages, quand on créait un article, on ne le liait pas forcément aux autres articles du cocon, du coup ça faisait des articles orphelins… Tout ce genre d’erreurs, il a fallu ensuite les réparer. Même parfois sur les catégories, on avait un article pour plusieurs catégories, du coup ça créait des problèmes de maillage, et encore d’autres erreurs accumulées. Quand on s’est lancé, le contenu était là, mais pas la technique.
Tout dépend du stade d’avancement du site. Je dis souvent, quand on a un petit site, on met l’accent sur le contenu et les backlinks. Quand on a un gros site, on doit mettre l’accent sur le maillage interne et la technique. Généralement, on n’a plus d’erreurs techniques quand on commence un site sur des Webflows, des Strikingly, des Shopify, des plateformes qui ont déjà une base propre d’un point de vue technique. Si on ne s’y prend pas trop mal et que l’on connaît les guidelines de base, on ne risquera pas de créer toutes ces dettes techniques.
Donc à la base, quand on commence, c’est le contenu qui va nous permettre de remonter, de ranker, et pas la technique. Si je devais dire, la base du tout et d’un bon référencement, c’est le contenu. Le mot-clé, c’est une boussole, c’est ce qui va nous dire si l’on fait des progrès ou non. Mais ensuite, le but est de le faire de manière propre. D’abord contenu, et après technique pour moi. Mais les deux fonctionnent ensemble et sont complémentaires.
Typiquement, j’avais un client australien qui n’aimait vraiment pas écrire, mais il était très bon en vidéo, en podcast, à parler. Et en fait, ce que je lui ai dit, c’est que pour écrire du contenu en ligne, il n’a pas besoin d’être copywriter, d’être un journaliste, d’être rédacteur web. Une personne qui fait du contenu en ligne c’est tout simplement quelqu’un qui raconte son histoire, qui a de la matière, et qui explique ce qu’il a vécu.
Dans tous mes articles, je documente ma vie en fait. Chaque fois que je fais quelque chose, je le documente, et après je le ressors. En fait, quand on est passionné par quelque chose, c’est de la matière grise que l’on apporte, de la matière grise que l’on aura acquise au fil du temps. Quand j’écris un article, je n’ai même pas besoin d’inspiration. Je me dis tout simplement, ces derniers temps, j’ai beaucoup travaillé sur le maillage interne, j’ai créé toute une stratégie, et je vais reprendre mes notes, ce que j’appelle mon codex, là où je documente toutes mes actions, et derrière je n’ai pas besoin d’être un bon copywriter parce que je raconte ce que j’ai vécu. De manière toute simple.
Il n’y a rien de plus puissant. Personnellement j’ai horreur des articles qui sont très bien écrits mais qui restent à la surface. Par exemple, « 15 exemples de bons outils SEO », moi je m’en fiche de savoir les meilleurs outils pour rechercher des mots-clés, je veux savoir comment toi tu as fait. Pour ça, on n’a pas besoin d’être copywriter, on a juste besoin d’avoir fait quelque chose, d’avoir une méthodologie à partager, et de le présenter ou de l’écrire avec ses propres mots.
De base, je lui conseillerais de partir sur un CMS qui ne demande pas trop de travail sur la technique. Ensuite, de regarder les règles de base de Google, les 200 guidelines données par Google, pour essayer de faire le moins d’erreurs possibles. Typiquement, de comprendre ce qu’est une URL propre, qu’il ne faut pas mettre des caractères et de chiffres dedans, de ne pas faire d’URL à rallonge, de comprendre qu’il faut avoir un H1 qui ne dépasse pas les 60-70 caractères…
Une fois que l’on a acquis ces éléments de base, on peut construire un site avec un CMS simple sans être très technique. Maintenant, avec le no code, on n’a pas besoin d’être bon en technique. Personnellement, je ne le suis pas. Tous les jours j’apprends. Parfois, je bosse avec des clients qui ont un gros chantier technique, et je me dis que je ne vais pas y arriver ! J’ai peur, puis je me dis que ça va le faire quand même. Je vais regarder, m’informer. On a toujours peur au début.
Concernant les builders, je pense que WordPress est bien, mais il faut choisir un thème, et ce thème peut vite être plein de galères, alors que si tu as un site sur Webflow, ou si on a un e-commerce, et que l’on passe sur un site comme Shopify, de base c’est techniquement propre. Le code CMS est propre, ce qui permet de ne pas perdre de temps sur le code.
Une bonne première compétence, c’est la capacité d’analyse. Il faut réussir à définir toute la profondeur sémantique, à regarder quels sont les trois premiers résultats sur ce mot-clé, et à réussir à exploiter leurs failles, tout en étant plus complet. Donc, à avoir plus de richesse sémantique, en ajoutant une valeur qui nous est propre afin de montrer à Google que l’on est beaucoup plus calé sur ce sujet que les trois premiers résultats. Donc, je dirais qu’il y a une grosse compétence d’analyse.
Ensuite, bien évidemment, il est important de maîtriser les règles de base du SEO. Il faut savoir placer son mot-clé à des endroits stratégiques. Typiquement, le mettre dans les premiers mots, jouer avec les mots-clés synonymes, il y a de l’analyse sémantique à faire. Il y a un travail de base sur les règles du SEO.
La troisième compétence c’est de se faire plaisir, apporter de la valeur. Quand j’écris un article, je ne pense même pas à l’optimisation SEO. J’écris mon article, et après je l’optimise. D’abord, je donne un max de valeur, je parle aux humains, et après je vais l’optimiser. Donc, cette troisième compétence, c’est en fait de garder le cap de l’humain.
Comme on a dit avant, on n’a pas vraiment besoin de compétence clé, on prend un CMS facile et propre, et voilà ! Après, il y aura toujours des choses sur l’architecture, sur des features spécifiques que tu veux ajouter.
Je dirais qu’une compétence clé serait l’amour de la formation. La volonté de toujours en savoir plus. En SEO, si on ne se forme pas, en un mois, tout peut changer. Il y a vraiment une nécessité d’avoir mis en place une veille sur des sites d’actualité SEO.
Des fois, il vaut mieux être spécialisé que vouloir tout maîtriser. Parfois, je vois des consultants SEO qui sont très forts en technique, en contenu et en popularité, mais qui font des contenus banals, qui ne vont pas faire de bonnes recommandations. De base, le SEO c’est 80% de communication et 20% d’expertise. On a beau avoir plein d’actions, mais si elles ne sont pas mises en place, ça ne sert à rien. Si on n’a pas de priorisation, ça ne sert à rien non plus. On se retrouve avec 200 tâches techniques, 200 mots-clés, il y a des montagnes et on ne sait pas par où commencer. Le vrai consultant SEO, c’est quelqu’un qui sait communiquer et qui sait prioriser, et qui sait comprendre les besoins et problématiques du client.
Ce n’est pas risqué car le contenu c’est la base, donc des fois, un bon contenu hyper bien écrit peut permettre d’avoir des backlinks sans même l’avoir demandé. Parfois, j’écris des articles qui sont naturellement bons pour les créateurs de liens.
Dans la plupart des cas, je vais écrire pour mon persona, mais des fois, par exemple dans l’article sur la stratégie des créateurs de liens, c’est un article qui rentre directement dans le concret. Notre audience chez Livementor, c’est beaucoup de newbies par rapport au SEO, des personnes qui n’en ont jamais fait ou qui commencent tout juste. Commencer un article par la stratégie des liens cassés pour obtenir des liens, on perd tout le monde. En revanche, ce que je cherche, les curateurs de contenus, les blogueurs SEO, ce sont des gens qui parlent technique, ce qu’on ne voit pas sur les gros sites comme Wikipédia. C’est donc ça qui va les attirer.
Quelquefois, sur un seul contenu qui est bien partagé, on peut obtenir plein de backlinks sans forcément en demander, sans avoir de stratégie spécifique.
Donc, pour moi, le contenu c’est la base de tout, surtout si on a un CMS propre.
Personnellement, j’ai plein d’articles qui rankent en très bonne position, dans le top 3, et qui n’ont aucun backlink. Alors oui, le backlink c’est le nerf de la guerre, en SEO, oui ça fait la différence. Mais le contenu est la base de tout, mine de rien.
Parfois, c’est embêtant car avec Google, on peut avoir un contenu mauvais, mais s’il reçoit une centaine de backlinks, il sera en première position. J’espère que ça va changer dans les années à venir, mais pour le moment, c’est encore le cas, et ça prouve que les liens entrants corrèlent avec la position.
Nous vous remercions de votre lecture
Au plaisir de vous retrouver dans nos prochains articles.
L’équipe Sémantisseo
Si les thématiques du référencement éditorial et du SEO vous intéressent, voici quelques suggestions :
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