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Quels sont les avantages et les inconvénients du SEO et du SEA ?

Article rédigé avec 🧡 par Géraldine
Astuces de référencement SEO de Sémantisseo
SEO versus SEA
15 octobre 2021

Quelle est la différence entre SEO et SEA ? Devez-vous choisir entre les deux pour mettre en place une stratégie marketing efficace ? Une chose est sûre, elles ont pour point commun d’attirer plus de trafic sur votre site web. Mais ces deux formes de stratégies digitales positionnent votre site web à des niveaux différents dans la SERP. Nous allons regarder ensemble quels sont les avantages et les inconvénients du SEO et du SEA. Et pour commencer, quelles sont leurs différences. 

Sommaire

Quelle est la différence entre SEO et SEA pour votre stratégie digitale ?

La différence principale entre SEO et SEA réside dans la méthode utilisée pour obtenir plus de visibilité dans les résultats des moteurs de recherche. Le SEO (Search Engine Optimisation) consiste à optimiser les sites web pour améliorer leur classement. Le SEA (Search Engine Advertising) consiste à participer à des enchères pour afficher une annonce publicitaire.

Le SEO : l’allié de votre référencement naturel

L’optimisation pour les moteurs de recherche est comparable à un marathon. C’est une stratégie qui se déploie sur le long terme. Dans cette optique, plus tôt vous commencez, plus tôt vous obtenez des résultats positifs sur votre trafic. 

L’objectif du SEO est d’apparaître dans la première page de résultats de la SERP (Search Engine Result Pages). Vous entendrez aussi souvent les termes : résultats organiques ou résultats naturels. 

Le mot « naturel » reste toutefois subjectif puisque les résultats ne sont pas le fruit du hasard 😄. Des algorithmes scrutent les sites et les classent dans la SERP en fonction de leur pertinence pour les internautes.

Par conséquent, les enjeux d’une stratégie SEO pour votre site sont doubles. Vous devez à la fois comprendre les attentes de vos visiteurs, mais aussi celles des algorithmes.

C’est pourquoi, le référencement naturel est un vaste sujet. Et pour couronner le tout, ces techniques évoluent constamment. En effet, les algorithmes sont mis à jour très régulièrement et leur fonctionnement exact n’est jamais dévoilé

Et puisqu’un exemple vaut 1’000 mots, voici des exemples concrets de techniques SEO :

  • Rechercher les mots-clés stratégiques à intégrer dans les contenus web
  • Publier régulièrement des contenus pertinents pour les internautes
  • Optimiser l’architecture du site avec une organisation en cocons sémantiques par exemple
  • Améliorer la vitesse de chargement des pages web

Les résultats obtenus avec les techniques SEO sont durables dans le temps. Une fois mises en place, elles renforcent l’ergonomie, la navigabilité, l’autorité et la crédibilité des sites web. Et surtout, vous avez la garantie d’obtenir du trafic qualifié même si vous lâchez votre écran quelques jours !

Le SEA : le meilleur atout pour vos campagnes publicitaires

Cette méthode de webmarketing avec des annonces publicitaires est un vrai sprint au sommet ! Le temps d’une campagne de pub, vous devenez visible dans le haut de la SERP parmi les autres annonces sponsorisées

La stratégie des liens sponsorisés (SEA) est une technique payante. Elle consiste à acheter de l’espace et des mots-clés auprès des moteurs de recherche. Et Google est celui qui domine le marché mondial à plus de 90 %. 

Les mots-clés sont vendus selon un système d’enchères. Ce qui signifie que plus votre marché est concurrentiel, plus les coûts seront élevés. 

En plus de l’achat de mots-clés, la position de votre annonce sur la première page de la SERP dépend d’un critère appelé « Quality Score ». 

Vos chances d’apparaître en bonne position dépendent donc de ces critères :

  • Choix de mots-clés en lien avec votre domaine d’activité
  • Qualité et densité des contenus
  • Temps de chargement de votre site
  • Fréquence des mises à jour
  • etc.

Ce n’est pas sans vous rappeler quelque chose, non ? 😉

Vous voyez le parallèle avec les exemples concrets de techniques SEO que nous venons juste de voir. 

Vous avez vu juste ! Le SEO vient renforcer vos campagnes SEA

Avant de creuser davantage le sujet, nous pouvons déjà dire que le SEO et le SEA sont complémentaires. D’ailleurs, ils font partie de la même boîte à outils numériques : les outils SEM (Search Engine Marketing).  

À présent, la question est de savoir :

  • Dans quelle mesure intégrer le SEO et le SEA ?
  • Peut-on se passer totalement du SEA qui est payant ?

Pour répondre à ces interrogations, il est intéressant de bien connaître les avantages et les inconvénients du SEO et du SEA. C’est ce que nous allons voir maintenant. 

Les avantages du SEO pour le référencement de votre site web

Gratuité

Vous entendrez souvent dire que le SEO est une méthode gratuite. C’est vrai, dans le sens où vous n’aurez pas à payer les moteurs de recherche. 

Ceci dit, cette méthode nécessite des connaissances pour lesquelles il faut soit se former, soit faire appel à des personnes du métier :

  • Consultant SEO 
  • Développeur web SEO
  • Rédacteur web SEO

Indépendance

À la différence du SEA, votre trafic n’est pas dépendant de vos investissements dans la pub. Vous ne payez pas chaque clic ou chaque visite sur votre site. Il est donc plus régulier puisqu’il provient des recherches organiques des internautes.  

Selon une étude publiée sur HubSpot, pratiquement 80 % des internautes ignorent les annonces payantes placées en haut de la SERP. Ils préfèrent descendre directement aux liens organiques situés en dessous. Vous obtiendrez donc un meilleur taux de clics avec le SEO.

Image de marque

On sait également que les résultats organiques SEO apportent une meilleure image de marque. Les utilisateurs ont bien compris que les sites web qui se positionnent naturellement ont plus de chances d’être qualitatifs. 

S’ils sont bien référencés, c’est parce que les algorithmes ont jugé que :

  • Le contenu est pertinent pour répondre aux attentes de l’internaute
  • L’expérience utilisateur (UX) permet de rapidement accéder à l’information recherchée
  • L’e-réputation du site est crédible et digne de confiance

Les inconvénients du SEO pour votre référencement

Patience

Rédiger du contenu pertinent et qualitatif prend du temps. Sans parler de l’étape de l’optimisation. Néanmoins, en faisant les efforts nécessaires, il est possible de récolter le fruit de son labeur dans les semaines à venir.

À lire aussi : quel est le délai pour obtenir vos premiers résultats en SEO ?

Travail de fond

Le travail d’optimisation ne s’arrête jamais. Une fois qu’on a atteint ses objectifs, il faut entretenir son site et continuer de l’optimiser pour rester au top. 

Vos résultats dépendent des changements du fonctionnement des algorithmes. Et comme il n’existe pas de mode d’emploi 🤨, il est nécessaire de faire une veille SEO constante. 

Quels sont les avantages du SEA pour le référencement de votre site web ?

Rapidité

Le SEA vous permet de gagner du temps en vous positionnant tout de suite en haut du classement. 

Si vous y mettez le budget, les bénéfices sont garantis. Toujours selon l’étude de HubSpot, pour chaque 1,60 CHF payé à Google Ads, les entreprises gagnent en moyenne 3 CHF.

Les résultats sont donc plus prévisibles qu’avec le SEO et facilement mesurables. Dès que vous lancez votre campagne de pub, vous obtenez un retour sur investissement

Facilité

Le SEA est plus facile à maîtriser que le SEO. Lancer une campagne Adwords se fait rapidement. Il suffit de créer une belle page de vente (landing page) et choisir les mots-clés selon l’audience que vous aurez définie.  

Vous pourrez aussi tester votre campagne en temps réel et ainsi améliorer vos objectifs. Par exemple, l’interface de Google Adwords vous offre la possibilité de renvoyer les internautes vers différentes pages de destination. Cela permet de faire des tests : utiliser différents mots-clés, plusieurs call-to-action (CTA), etc. 

Vous obtenez en même temps un grand nombre de données précises (datas) sur vos visiteurs. Ces données sont précieuses puisqu’elles vous aident à connaître ce qui plaît le plus à votre public. 

Existe-t-il des inconvénients du SEA pour votre référencement ?

Service payant 

Votre site est sous perfusion ! Dès que vous cessez de financer vos campagnes, vous perdez votre visibilité et votre trafic du même coup. Le SEA s’apparente à une dépense publicitaire. Contrairement au SEO qui est se rapproche plus d’un investissement.

Concurrence

Il faut aussi savoir que selon votre activité, vous pouvez vous retrouver en très forte concurrence. Elle est encore plus rude pour le SEA que pour le SEO. 

Quelle stratégie SEO et SEA adopter pour votre site web ?

Nous y voici ! Vous comprenez à présent les tenants et aboutissants de chacun de ces 2 outils SEM. 

Plutôt que de les voir comme des stratégies opposées, il vaut mieux considérer le SEO et le SEA comme 2 canaux d’acquisition qui se complètent. Et l’importance que vous donnerez à chacun dépendra de vos objectifs. 

Si votre site est récent ou n’a pas encore beaucoup de trafic provenant de la recherche organique : misez sur le SEA. Dans ce cas, la part la plus importante de votre budget marketing sera allouée au référencement payant. C’est une manière très efficace d’obtenir du trafic qualifié et de vous faire connaître.

Dans le même temps, n’oubliez pas de consacrer du temps pour le SEO. Optimisez votre site pour obtenir progressivement plus d’autorité et de visibilité. À mesure que votre site obtiendra plus de trafic organique, le nombre de campagnes publicitaires payantes pourra diminuer progressivement. 

Au final, quand les résultats SEO d’un site sont assez puissants, il est possible d’abandonner complètement le SEA. Ce sera à vous de décider si vous souhaitez arrêter ou non. Mais entre nous, c’est un choix auquel tout propriétaire de site aime être confronté ! 😉

L’interview de Bruno Guyot, expert en Google Ads

Portrait de Bruno Guyot, expert en Google Ads et SEA

Bruno Guyot est aujourd’hui LA référence en Google Ads. Depuis 15 ans, il évolue dans le monde du webmarketing. Après avoir été responsable e-commerce, créateur de sites web et responsable webmarketing, il devient formateur officiel suisse pour tous les produits marketing de Google en 2017. 

Une année plus tard, Bruno s’associe à Blaise Reymondin : ensemble, ils créent Blaise & Bruno, à la lisière entre une agence Google et les services d’un consultant AdWords. Il nous raconte aujourd’hui un bout de son parcours, et nous partage quelques astuces dans son domaine d’expertise.

Cela fait 15 ans que tu évolues dans le web marketing et que tu t’occupes de boutiques e-commerce. Tu maîtrises autant le SEO que le SEA, mais à quel moment as-tu choisi de te spécialiser dans les Google Ads ?

J’ai 15 ans d’expérience au sens large. De 2004 à 2014, j’ai été actif dans le e-commerce. Ensuite, j’ai réalisé des sites web pendant 2 ou 3 ans, et je me suis formé sur la partie Google Ads. En me lançant en tant que freelance, je faisais un peu de tout : des publicités sur les réseaux sociaux, du SEO et du SEA. 

Au fur et à mesure, j’ai développé des processus de travail très optimisés sur la partie SEA. Ces processus correspondent à la méthode que je vends aujourd’hui dans mes formations. Finalement, cette productivité me permettait, à temps de travail égal, d’être deux fois plus rapide sur une même tâche. De ce fait, je pouvais facturer le même prix que la concurrence, mais gagner deux fois plus par heure. 

Puisque j’avais développé tous ces procédés sur la partie SEA, je me suis séparé des autres prestations sur lesquelles je n’avais pas d’avantage compétitif spécifique et j’ai conservé ce qui me faisait gagner le plus d’argent par heure travaillée.

Qu’est ce qui te passionne dans cette partie du marketing digital ?

Cette année j’ai réalisé que la gestion des clients n’était vraiment pas pour moi. Je l’ai fait pendant très longtemps, mais je n’y prenais aucun plaisir. J’ai donc confié cette partie à Blaise, qui lui, s’éclate à gérer les clients d’un point de vue commercial. 

Personnellement, ce qui me fait vraiment vibrer, c’est de parcourir 50 comptes, essayer de détecter des tendances, trouver des astuces et des signaux. Puis, j’en fais des études. Ça, c’est ce que j’aime faire !

Aujourd’hui, tu te décris comme spécialiste dans trois secteurs : immobilier, éducation et santé. Pourquoi as-tu choisi ces domaines et est-ce que ce sont les seuls ?

En fait, je suis arrivé à ces spécialisations grâce à la méthode de travail que j’enseigne. J’ai analysé quels clients étaient les plus intéressants pour moi d’un point de vue financier et d’un point de vue challenge. C’est ainsi que nous avons détecté que les clients dans l’éducation, tels que les écoles privées ou les écoles supérieures, sont ceux qui fonctionnent bien pour nous. Nous pouvons leur apporter de très bons résultats, tout en gagnant bien notre vie et en rendant les clients heureux. Idem dans l’immobilier et dans le domaine de la santé au sens large. Nous avons par exemple des clients qui sont des cliniques esthétiques, d’autres qui vendent des compléments alimentaires. 

L’idée est de trouver nos meilleurs matchs, mais cela ne nous empêche pas de nous occuper de clients dans d’autres domaines. Cette spécialisation nous permet d’adopter un positionnement plus clair.

Tu as mentionné plusieurs fois tes formations en SEA. Dans cette discipline qui demande beaucoup de tests et d’ajustements, quelle est la part de formation qui donne le statut d’expert du domaine ?

Je pense que c’est environ 50/50. C’est-à-dire qu’à travers nos formations, nous faisons gagner des années d’expérience aux personnes qui l’achètent. Nous leur faisons prendre des raccourcis – qu’ils auraient trouvés sans doute par eux-mêmes, parce qu’il n’y a rien qu’on enseigne qui soit impossible d’être découvert par soi-même – mais disons que notre formation est un accélérateur. 

C’est pour cela aussi que nous avons appelé la formation diagRapide : nous y montrons tous nos raccourcis appris au fil des années. On a fait beaucoup d’erreurs, on s’est beaucoup trompé, on a beaucoup testé. Avec Blaise, nous avons une démarche basée sur le test, autant pour nos clients que pour nous-mêmes. De fil en aiguille, nous avons acquis une grande connaissance de ce qui fonctionne ou non dans notre métier – nous donnons donc toute cette théorie dans nos formations. 

Nous faisons 50% du travail des participants à notre formation en leur indiquant la bonne direction. Ensuite, inévitablement, il leur reste 50% de savoir à acquérir par eux-mêmes, par leurs expériences, par le fait de mettre en application ce que nous leur apprenons, en expérimentant dans quels cas cela fonctionne ou non. Pourquoi ? Pour creuser, être curieux.

Nous avons l’impression qu’en SEA, tout comme en SEO, la démarche en amont est la même : compréhension des attentes du consommateur, recherche de mots-clés, travail de la sémantique. Est-ce que c’est le cas ? 

Oui et non. Oui, parce qu’effectivement cela reste un jeu de mots-clés, en tout cas sur la partie Search. Donc comme en SEO, nous nous intéressons aux mots-clés qui ont du volume, qui sont recherchés et à l’intention derrière le mot-clé. 

Lorsque nous sommes prêts à payer, ce que l’on recherche c’est plutôt l’intention commerciale. Mais, puisque cette partie commerciale est de plus en plus concurrentielle et difficile, nous avons aussi tendance à proposer des stratégies différentes aux clients. 

Nous allons chercher les gens plus haut dans leur cycle de réflexion, proposons potentiellement un peu plus de contenu et essayons ensuite d’acquérir du “lead” et de travailler en e-mailing. Cela dépend donc vraiment de la niche dans laquelle nous accompagnons le client. Si le secteur est très concurrentiel et qu’il n’a pas le budget pour jouer des coudes avec les gros acteurs de son domaine, alors nous lui conseillons de se positionner sur une partie moins facile, entre guillemets. Et de nourrir les clients, les “leads”, avec du contenu, puis d’essayer de les travailler en séquences d’e-mailing. C’est là que SEO et SEA se rejoignent.

Voici maintenant où les deux disciplines diffèrent. Je suis justement en train de refaire mes contenus et le SEO de mon site. Je me rends compte que sur un mot-clé, une intention spécifique, il y a certains éléments à inclure dans sa page pour que Google estime que l’on traite la thématique comme il le faut. Ce sont typiquement des aspects qui importent peu en SEA car le but n’est pas de ranker. Le but est de persuader et de convaincre d’aller à l’action proposée par la page. 

Donc oui, le SEA est similaire au SEO sur la partie recherche, intention, mots-clés. Mais on peut par contre se permettre d’aller à l’essentiel, d’avoir des pages qui sont “light”, surtout sur des intentions très commerciales où, finalement, la seule chose qui intéresse les gens, c’est de pouvoir aller à l’action.

Donc tu n’as pas optimisé ta page de vente car tu n’as pas besoin qu’elle “ranke”, qu’elle se positionne bien toute seule en organique ?

D’un point de vue SEA, non. En revanche, d’un point de vue SEO, cela peut être logique. C’est arrivé à plusieurs reprises que nous rédigions des pages copywritées pour des clients qui demandaient exclusivement du SEA. Mais leur site était tellement pauvre, que notre copywriting a permis à la page d’être nettement meilleure que la concurrence d’un point de vue SEO. Finalement, la page en question s’est positionnée au-dessus des autres pages du site.

On entend souvent que le SEO est long et difficile, alors que le SEA est rapide et facile. Lorsque tu nous expliques tout ce que tu mets en place, qu’on lit tes études de cas qui font 30 pages, on se demande comment cette discipline peut être considérée comme “facile” ?

Non, on ne peut pas dire que c’est facile. C’est contre-intuitif parce que, plus il y a d’automatisations, plus c’est difficile. Alors qu’on aurait tendance à penser le contraire. En réalité, plus il y a d’automatisations, moins cela prend de temps de manière théorique, mais plus c’est difficile parce que Google essaie de prendre sa part au passage.  

Souvent, quand on souhaite lancer une campagne SEA, Google présélectionne certains critères. Est-ce une erreur de lui faire confiance ? 

Cela peut être utile lorsque l’on démarre et qu’on n’y connaît rien. Mais il faut se rendre compte que Google cherchera toujours à servir ses propres intérêts. Donc, sur des campagnes complètement automatisées, le risque est grand qu’il se serve au passage. C’est pourquoi il est toujours utile de travailler avec quelqu’un dont c’est le métier. 

Certes, cela coûte de l’argent. Mais en théorie, ce que ce professionnel va amener en plus sera rentable par rapport à ce que l’on paye. Par contre, cela se vérifie à partir d’un certain niveau de budget. En dessous d’une certaine limite, ça n’est plus vrai. Il y a un curseur, une somme à investir chaque mois à partir de laquelle cela devient rentable de prendre un consultant.

Ce seuil, correspond-il à un montant précis ou dépend-il des industries, du type de projet, de sa longévité ?

Il dépend de l’industrie, de la concurrence, du prix des clics, et même de sa zone géographique. Une zone géographique telle que Genève sera beaucoup plus “crowded” ou encombrée qu’une zone comme le Jura par exemple. 

Mais le montant joue bien sûr son rôle. Selon moi, le curseur se situe aux environs de CHF 3’000.- par mois pour l’ensemble de la prestation (consultant et publicité). En dessous, cela devient difficilement rentable de prendre un consultant. 

Combien de temps investis-tu dans une campagne ? En comptant le temps de préparation en amont, la préparation des Ads, les phrases, les ajustements, etc. Nous imaginons que tu dédies aussi du temps quotidiennement à traquer et ajuster la campagne une fois qu’elle est lancée ?

Deux écoles s’opposent : premièrement, l’école pragmatique et moderne. Puis, la “Old School”, qui est moins pragmatique. On peut le comparer à quelqu’un qui lance une entreprise : certains partent de rien, ils n’ont même pas de produit, mais ils font comme s’ils en avaient un. Puis, ils vont apprendre au fur et à mesure et analyser si leur idée peut fonctionner. De l’autre côté, il y a ceux qui vont passer 3 ans à tout préparer, mettre toutes leurs économies dans un beau site, etc. Et finalement, ils se rendent compte que ça ne fonctionne pas. Ils auront alors passé tout ce temps, investi toute cette énergie et toute cette finance pour rien.

Dans la création de campagnes, c’est un peu pareil. On peut effectivement prendre le temps de réaliser une recherche de mots-clés, passer une journée entière à rechercher des mots-clés, la compétition, les CPC, créer une campagne très structurée, avoir un rendu qui soit très professionnel dès le départ. Et finalement, ça ne marche pas. On y a passé beaucoup de temps pour rien. 

Personnellement, j’ai plutôt tendance à suivre l’autre approche. Je choisis quelques mots-clés de manière large, je mets le minimum d’annonces. Parfois, je n’en mets qu’une seule, sans extension. Cela me prend 5 minutes à mettre en place. 

Ensuite, au bout de 3-4 jours, je commence mes analyses. Je vérifie d’une part si ma campagne commence à prendre et d’autre part, les termes de recherche et mots synonymes proches que Google a trouvés et qui sont intéressants. Seulement à partir de ce moment-là, je commence à travailler en profondeur. 

Je vais ensuite structurer une campagne en parallèle. Une 2ème qui, elle, va être beaucoup mieux “managée”, structurée. L’approche est data-driven, c’est-à-dire que je lance, je vérifie les résultats et je récupère les éléments qui fonctionnent. C’est en fait très pragmatique. 

On dit que l’on ne devrait pas commencer le SEA tant que l’organique n’est pas bien implanté, qu’il ne fonctionne pas de lui-même. Qu’en penses-tu, est-ce une fausse croyance ?

Je pense que c’est intéressant de faire le contraire justement. En fait, le SEO reste la meilleure source de trafic, j’en suis persuadé. Mais le SEA démarre tout de suite, plus vite que le SEO habituellement. 

Mon idée est donc de privilégier les Google Ads dès le début, plutôt que de partir dans une démarche SEO unique, à l’aveugle, en effectuant des recherches de mots-clés qui restent très théoriques. En suivant ma démarche de lancer quelques mots-clés pertinents pour l’activité, puis regarder les premiers résultats,  cela permet d’affiner la recherche de mots-clés. Certains auront une intention commerciale et devront être ciblés sur Google Ads, alors que d’autres auront une intention plutôt informative. Ces derniers, on les garde pour le SEO. Le SEA pourrait être perçu comme un cheval de Troie qui prépare le travail SEO pour la suite.

Qu’est ce qui te rend le plus fier dans ton travail ?

Je crois que ce qui me rend le plus fier, ce sont les formations pour les freelances. On a déjà aidé des centaines de personnes à réaliser une transition de carrière. Certaines personnes nous ont confié que l’on a changé leur vie. Ils nous disent par exemple, « Il y a un an de cela, j’étais un Parisien dans une cage à poules, j’avais de la peine à trouver des clients et je pensais peut-être devoir retourner dans un supermarché pour travailler. Aujourd’hui, j’ai déménagé à la campagne, j’ai un potager, je travaille à mi-temps, je suis super heureux et je vis de mon activité. » Des témoignages comme celui-ci, on en a des dizaines. 

Franchement, c’est ce qui me rend le plus fier, d’avoir un impact sur la vie des gens et de pouvoir me dire que je suis utile, que ce que je fais a du sens.

Est-ce que tu préfères aider une entreprise qui va bien, qui est déjà en croissance et l’aider à accélérer, ou une entreprise qui décline et de venir en tant que sauveteur ?

Ce qui m’intéresse, c’est une entreprise que je vais aider et qui va, en retour, m’aider à bien gagner ma vie. Donc le fait qu’elle soit en croissance, stable ou en déclin ne va pas forcément être le critère de choix. 

Je privilégie plutôt les questions “est-ce que j’ai quelque chose à amener ?”, “est ce que j’ai une valeur à leur apporter ?” et “est-ce que par mon travail je vais vraiment augmenter leurs résultats ?”. Si la réponse est oui, alors le projet m’intéresse. Si la réponse est “non” ou “ça va être difficile, il n’y a aucune garantie”, la plupart du temps, je n’accepte pas le mandat. 

J’ai la chance aujourd’hui de pouvoir me permettre de refuser certains clients. J’ai dépassé le stade du freelance débutant qui prend tout ce qui vient parce qu’il n’a pas le choix.

On dit toujours que ce qui compte, c’est la conversion, la rentabilité. Si l’on parle par exemple d’une petite formation qu’on vend en ligne à CHF 100.- ou 100€, est-ce qu’il est possible d’atteindre la rentabilité en faisant des Google Ads ?

Google Ads est un amplificateur. Donc si la formation en question est relativement unique, qu’elle est utile, qu’elle a des témoignages, que nous avons tout ce qu’il faut pour prouver la valeur de la formation, alors oui. Dans ce cas-là, une campagne pourra être rentable. 

Cependant, si la formation est juste une copie de n’importe quelle autre formation, qu’elle n’ajoute pas plus de valeur, alors c’est très compliqué. L’offre en elle-même détermine si c’est possible ou non. 

Nous pouvons imaginer une formation qui coûte CHF 50.- et qui est ultra rentable parce qu’elle touche un marché de niche, sans concurrence. Dans ce cas, les mots-clés sur lesquels se positionner vont coûter quelques centimes par clic. A contrario, si on se lance dans un mot-clé comme “formation Google Ads” et que l’on souhaite faire de la pub là-dessus, on en aura vite pour CHF 5.- le clic, car il y existe une pléthore de formations Google Ads.

On parle de Google Ads, mais en réalité le produit et son marketing ont également toute leur importance.

Exactement. La plupart du temps, les gens pensent qu’en faisant de la pub, cela va régler tous leurs problèmes. Mais ce n’est pas toujours le cas. La pub fonctionne comme un amplificateur. Si le produit n’est pas pertinent et n’est pas de très grande qualité, la pub va amplifier cet aspect-là, et les dépenses publicitaires auront été inutiles.

As-tu une anecdote à partager sur un projet qui a été super gratifiant, excitant, amusant, enthousiasmant ?

Récemment j’ai reçu un prix à Paris et ce n’était pas du tout prévu. Je n’ai pas candidaté, je n’ai rien demandé à personne. J’ai plutôt tendance à faire mon truc dans mon coin, je suis un peu sauvageon. 

Alors lorsque cette femme m’a appelé le vendredi à 17h pour me dire : “Tu es la personnalité de l’année, il faut que tu viennes à Paris lundi”, j’ai trouvé cela assez drôle. Ça n’était pas du tout prévu. J’ai même essayé de négocier pour le faire par Skype. Mais elle m’a laissé comprendre gentiment que c’était la plus haute distinction et qu’il fallait que je me déplace. Donc on y est allés avec Blaise, on s’est fait un super resto, on est resté 2 jours à Paris entre copains, c’était très sympa.  

Félicitations ! Et une anecdote sur un projet super compliqué, prise de tête, où tu as eu du mal à trouver ce qui fonctionnait ?

Des projets comme ça, il y en a souvent et rien n’est jamais facile. En plus, Google impose aujourd’hui une certaine inflation sur les prix des clics. De la même façon que l’on observe l’euro qui se dévalue par rapport au Franc suisse parce que les banques centrales en impriment encore et encore. Selon moi, Google s’est indexé sur cette inflation et il l’a reportée sans attendre et sans pitié sur ses prestations. Les choses sont de plus en plus difficiles, donc des projets compliqués, il y en a beaucoup. 

J’ai l’exemple d’un client, leader français en e-commerce sur les accessoires pour aspirateurs. Cela faisait 6 mois que son business n’allait plus très bien et qu’il frôlait la faillite. Au départ, nous avons eu de la peine à faire mieux que les mois précédents. Nous avons été contraints de modifier 4 à 5 fois notre stratégie. Et puis, finalement, on a commencé à trouver quelque chose qui marchait, ce qui a permis de remonter les statistiques. Jusqu’à ce qu’elles commencent à stagner. C’est comme si nous étions remontés mais qu’on avait atteint une certaine marche. Il va donc falloir retrouver une nouvelle stratégie. On cherche, on teste.

Qu’est-ce que tu privilégierais des stratégies uniquement en SEO, ou uniquement SEA, ou la combinaison des deux ? C’est quoi la formule gagnante ?

La formule gagnante, c’est d’avoir un SEO et un SEA qui se parlent, d’unir les forces des deux stratégies. C’est-à-dire, utiliser le SEA pour découvrir certains mots-clés, avoir des volumes et de la compétition réels sur ce mot-clé. 

Lorsque l’on commence à faire des campagnes Dynamic Search, qui sont des campagnes en rapport avec les URL, Google utilise le titre SEO de la page comme référence. Dans ce cas-là, il est important de collaborer avec l’équipe SEO afin d’avoir les meilleurs titres possibles. 

Au fur et à mesure que l’on crée des pages pour “ranker” sur des contenus informatifs, il faut simplement les enlever du SEA pour pouvoir les exploiter en SEO. Et ainsi récupérer du budget pour se concentrer un peu plus sur ce qui est commercial, là où le SEO est moins efficace.

Je pense que SEO et SEA doivent absolument coopérer. J’explique à mes clients que s’ils font recours à un spécialiste SEO, il est important de nous mettre en contact avant pour être sûr que l’on sera sur la même longueur d’onde et que l’on pourra travailler ensemble dans de bonnes conditions. Je préviens aussi le client de faire attention à ne pas mettre des objectifs opposés l’un de l’autre pour le SEO et le SEA, car avec cette stratégie, c’est lui qui sera perdant en fin de compte. Il est donc primordial d’entretenir une bonne communication entre tous les partis afin de faire bourgeonner une belle collaboration.

J’ai écouté ta superbe intervention avec Fred Bobet et tu parlais de karma. Tu disais que votre stratégie reposait sur le fait de donner, de créer du super contenu. C’est aussi notre approche chez Sémantisseo, donc j’ai adoré que tu en parles. Aujourd’hui après toutes ces années avec Blaise, est-ce que tu confirmes que c’était la bonne approche ?

Cela a toujours été mon “leitmotiv”. Les gens qui ont gravité autour de moi te confirmeront que l’une des phrases que je ressors le plus souvent c’est “donner pour éventuellement recevoir”. Quoi qu’il en soit, pour moi, ça a clairement été l’approche gagnante. 

Le prix que j’ai reçu en est la preuve. C’est une récompense pour tous les blogs, les vidéos, le contenu, les groupes Discord que j’anime aussi gratuitement pour la communauté SEA. Toutes les formations gratuites en font aussi partie. J’ai d’ailleurs une formation GA4 (Google Analytics 4) gratuite.

Aujourd’hui, je ressens la pression de l’univers “crowded” des réseaux sociaux. Tout le monde veut dire “moi je”, tout le monde publie tous les jours, tout le monde a des trucs à dire partout. Le nerf de la guerre, c’est de réussir à sortir du lot. 

Pour moi, sortir du lot c’est donner des contenus d’une telle valeur que les gens se disent que je suis fou, que je devrais faire payer, que tous les autres font payer et que moi, je suis un fou. C’est comme ça que j’arrive à vraiment sortir du lot, à attirer un capital sympathie, et à me mettre sur le radar de mes prospects. Ils ont un regard sur moi vraiment différent. Ils se disent, sans me connaître, “Lui c’est quelqu’un de bien”. Finalement, si un jour ils ont un besoin, évidemment ils vont se tourner vers moi. 

Si on a la possibilité de donner et d’aider les gens, pourquoi ne pas le faire ? Ça, c’est le premier “leitmotiv”. Évidemment, il y a aussi un aspect commercial derrière, c’est clair. On se dit que quand on donne, une partie des gens à qui l’on donne nous donneront aussi en retour.

Merci Bruno Guyot pour ces réponses enrichissantes !

Astuces et conseils de Sémantisseo 

Avec le développement du numérique, nous avons modifié nos pratiques. Lorsque nous sommes en quête d’une information, notre réflexe consiste à poser la question à Google qui s’empresse de nous répondre. 

Suite à cela, nous nous arrêtons presque tous sur la première page de la SERP pour y dénicher une réponse. Et comme dit précédemment, nous sommes plus de la majorité à ignorer les annonces payantes au profit des liens organiques : ce qui montre l’importance du référencement naturel.

Notre conseil Sémantisseo ? Déployez une bonne stratégie SEO éditoriale et misez sur la rédaction optimisée. Bien sûr, cela implique d’agir selon une méthodologie et risque de vous demander du temps. Mais une fois cette étape franchie, vous verrez votre visibilité décuplée. 

Nous avons constaté au fil du temps qu’il était possible de se démarquer et d’obtenir des résultats surprenants en travaillant directement sur les contenus eux-mêmes. D’ailleurs, nous avons rédigé une étude de cas sur le pouvoir de la rédaction optimisée démontrant qu’une bonne richesse de contenu pouvait faire la différence. Alors n’hésitez plus, optez pour le référencement éditorial

Merci de votre lecture !

Nous sommes ravies de vous compter parmi nos lecteurs. 

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