Avec le développement des technologies de l’information et de communication, l’Inbound Marketing se retrouve peu à peu au cœur des actions de communication. Cette stratégie de marketing digital a permis aux entreprises de devenir leur propre média en vue de faire croître leur notoriété, fonder une communauté proactive et fidéliser leur clientèle.
Aussi appelé marketing entrant, l’Inbound marketing vise ainsi à attirer des visiteurs ciblés dans l’optique d’augmenter le taux de conversion des sites web, de convertir ces prospects en clients ainsi que de les transformer en prescripteurs de la marque.
Quelles sont les étapes ? Comment devenir votre propre médium d’information et de communication ? De quelle manière est-il possible d’attirer vos prospects potentiels ? Nous allons regarder en détail ce qu’est l’Inbound Marketing et comment l’appliquer concrètement. Et nous verrons également que les techniques qu’il emploie ne sont ni plus ni moins que des méthodes SEO.
Sommaire
Le SEO est l’abréviation du terme anglais Search Engine Optimization qui signifie « optimisation pour les moteurs de recherche ». Les méthodes SEO visent à améliorer le référencement naturel des sites web. L’objectif étant d’apparaître dans les 1res positions des résultats de recherche dans la SERP (Search Engine Results Page).
Les stratégies d’optimisation regroupent à la fois les méthodes de SEO techniques et de SEO éditorial. Le but ultime étant de faire comprendre aux moteurs de recherche que le contenu de votre site web est pertinent pour les internautes.
Si vous mettez en place une stratégie SEO pour votre site web, vous améliorerez donc votre visibilité dans les résultats de recherche. Cette méthode d’optimisation s’appuie sur les 3 piliers du SEO suivants.
Le SEO technique regroupe les améliorations à apporter sur les pages de votre site. C’est la partie « On page » :
Le SEO éditorial s’attache à améliorer les contenus écrits en utilisant les techniques de la rédaction optimisée. L’optimisation d’un texte passe par :
Notre formation La visibilité par les mots vous apprend à augmenter l’impact de vos contenus en utilisant des techniques SEO éprouvées. En devenant experte ou expert du contenu web, vous pouvez développer à la fois la visibilité d’un site web ainsi que ses stratégies marketing.
Le contenu rédactionnel d’un site web fait partie du meilleur investissement en matière de retour sur investissement. Ce n’est pas pour rien que Bill Gates lui-même disait que le contenu est roi !
Le 3e pilier concerne l’influence et l’autorité d’un site et il est également fondamental.
Le netlinking augmente la crédibilité de votre site aux yeux de Google. Et comme c’est le moteur de recherche n°1 au monde, son avis compte pour beaucoup 😉. La popularité de votre site dépend du nombre et de la qualité de ses liens :
La force de votre réseau donne du poids à votre référencement naturel et vous aide à sortir du lot !
Maintenant, regardons ensemble ce qui se passe du côté du marketing de contenu.
L’Inbound Marketing repose sur de la création de contenus. Le contenu se veut le plus personnalisé possible pour répondre à des besoins précis des internautes. Et ces contenus se déclinent en fonction des vecteurs de communication préférés du public ciblé : newsletter, article de blog, vidéo, etc.
L’objectif est d’accompagner les prospects à travers les différentes étapes de leur processus de décision d’achat.
Cette approche marketing quelque peu disruptive s’oppose à l’Outbound Marketing, aussi appelé marketing sortant, du fait qu’il se veut moins intrusif, plus adapté à un public cible en particulier. Il prend en considération son contexte, le moment le plus opportun pour communiquer avec lui, etc.
Cette stratégie dont nous allons vous expliquer les étapes a été développée par l’un des pionniers de l’Inbound Marketing en France, Gabriel Szapiro.
Son approche s’inscrit dans un nouveau modèle économique fondé sur le partage et les communautés collaboratives. Elle ouvre la voie vers un nouveau paradigme du comportement du consommateur. Il s’agit d’une approche qui nécessite la mise en œuvre de 4 cultures sur lesquelles repose l’Inbound Marketing.
La culture de la différence vise à se positionner de manière différenciée. Elle se trouve être à la base de la ligne éditoriale à suivre.
Pour définir votre positionnement et créer la différence, commencez par l’élaborer une représentation graphique. Soit un mapping de positionnement sur deux axes des quatre positions que vous occupez sur les territoires d’ordre affectif et rationnel. Ensuite, il ne vous restera qu’à choisir parmi les 4, lequel constituera le socle de vos actions de communication.
Elle s’insère au centre de la stratégie marketing et repose sur l’analyse du persona. Il ne s’agit pas de considérer tous les aspects comportementaux de vos publics cibles mais d’étudier trois aspects importants, à savoir : le Customer Digital Journey, autrement dit le parcours digital de l’internaute, ses freins potentiels à l’achat et son comportement relationnel et émotionnel à la marque.
Avec l’avènement du numérique, il est devenu primordial de mettre en œuvre des stratégies marketing à destination des plateformes digitales. Ces dernières pourraient être appliquées par le biais de techniques et outils qui permettent d’automatiser des actions marketing. Le but étant d’optimiser l’impact des médias numériques en captant l’attention des personnes cibles et d’orienter leur parcours.
Le Brand Content, aussi appelé contenu de marque, est plus que primordial pour fidéliser les clients potentiels. La création d’une stratégie de contenu impactante vous permettra de créer un lien affectif avec votre audience.
Comme l’affirme l’auteur Christian Budtz : “Les consommateurs sont soumis à de plus en plus de messages commerciaux par jour. Face à tant de sollicitations, les consommateurs se retrouvent noyés sous les logos, les messages et ne se reconnaissent plus dans les images de marque.”
C’est pour cela qu’il devient nécessaire de mettre en exergue vos valeurs en tant qu’entreprise et de créer des contenus qui vont faire appel aux valeurs personnelles de vos prospects et clients. Parallèlement, Gabriel Szapiro vous invite à pratiquer le paradoxe et l’oxymore ainsi que de miser sur l’impertinence pour vous démarquer et capter l’attention de vos publics. Une ressource devenue de plus en plus rare.
Maintenant que nous avons abordé les 4 piliers sur lesquels repose l’Inbound Marketing, il est temps de se pencher sur la stratégie du Sherpa. C’est parti !
Pour faire venir à soi vos clients, la stratégie du Sherpa consiste en un processus en 6 étapes, également appelé tunnel de persuasion ou entonnoir de persuasion. Ce dernier remplace à juste titre les techniques de marketing push, souvent jugées trop intrusives et non désirées.
Pour cette première étape, il est question d’attirer vos suspects en attisant leur curiosité par le biais de la création d’un blog, d’infographies, vidéos, photos ou livres blancs, par exemple. Pensez également à la bonne gestion de vos réseaux sociaux, aux techniques de storytelling ainsi qu’au référencement naturel pour accroître votre visibilité. Mettez toutes les chances de votre côté en travaillant votre ligne éditoriale.
Cette deuxième étape consiste à séduire les prospects que vous avez attirés grâce à votre stratégie de contenu. Puisque le désir doit précéder le besoin d’en savoir plus sur votre entreprise, faites leur la cour et créez l’imprévu ! Pour ce faire, vous pouvez leur proposer des séminaires, webinaires, de l’advergame ou des bons plans en y déposant une pointe d’humour, un soupçon d’intrigue, en y provoquant l’inattendu ou en y suscitant la séduction.
Dans le but de convertir vos publics cibles, il devient pertinent d’envisager des stratégies d’appâts qui nécessitent de les considérer comme des interlocuteurs privilégiés. Quel est le conseil de Gabriel Szapiro ? Privilégiez les livres blancs, les newsletters et les articles de blog. N’oubliez pas de partager les avis et commentaires de vos clients. Tous ces éléments ont la capacité de vous positionner en tant qu’expert dans votre domaine d’expertise aux yeux des internautes.
Une fois les étapes précédentes franchies, vous pouvez vous atteler à la conversion des visiteurs en leads. Pour mener à bien cette étape, il est important d’analyser vos prospects et de recueillir des données pouvant vous aider à mettre en place un appel à l’action, soit un Call To Action (CTA) qui va permettre à vos prospects de mener l’action suggérée. Il s’agit d’une étape étroitement liée au marketing de permission, initié par Seth Godin. Cette approche consiste à nouer une relation personnalisée avec un prospect afin que ce dernier consente à recevoir vos messages.
Ainsi pour transformer ces prospects en leads, vous pouvez mettre en place un partenariat avec des influenceurs, évangéliser via des webinars, organiser des événements privés, ajouter des vidéos sur votre site web.
Il s’agit du moment ultime où il sera temps de conclure. Soit de passer au stade du lead au client ! Pour cela il vous faut mettre en place des stratégies de marketing automation, de mener des actions de relations publiques ainsi qu’auprès du circuit d’influence. Vous pouvez également opter pour une solution d’e-mailing périodique.
Une fois vos prospects devenus clients, il est important de nourrir votre relation afin de les fidéliser et d’en faire des ambassadeurs de votre marque. Comment faire ? Misez sur une stratégie de fidélisation efficace leur permettant de se sentir privilégiés. Pour cela, il existe plusieurs possibilités telles que la mise en place d’une section V.I.P, les offres early adopters ou autres actions privilèges, des invitations à des événements, la contribution à un article de blog ou la création d’une page sur les médias sociaux. L’idée étant de créer de nouvelles synergies entre vous et vos clients ainsi que de favoriser une relation durable.
Maintenant que nous avons défini la stratégie du Sherpa et parcouru les différentes étapes qui la constituent, il est temps de mettre en exergue la relation que le marketing entrant entretient avec les différentes techniques d’optimisation SEO.
En effet, malgré la qualité de vos contenus, la stratégie du Sherpa n’apportera pas les résultats escomptés si elle n’intègre pas les optimisation SEO indispensables. Autrement dit, pour satisfaire les besoins de votre audience avec du contenu pertinent, il faut que ce contenu puisse être visible auprès de vos cibles. Et cela passe par le SEO.
Vous nous suivez toujours ?
Toutes ces informations sont très intéressantes, mais nous sommes bien conscientes qu’elles donnent déjà à réfléchir. Heureusement, nous sommes une équipe sympa et nous allons tout vous résumer en 2 points 😁 :
Vous vous demandez peut-être quelle est la différence entre un prospect et un client ?
Un prospect est un client potentiel, le client quant à lui, a déjà réalisé un acte d’achat.
Vous l’aurez compris, un bon contenu fait partie des fondements du SEO, car il gagne l’adhésion des consommateurs potentiels, sans oublier Google bien sûr ! La qualité du contenu joue un rôle important pour être plus visible et pour convertir. C’est d’ailleurs sur ce principe que s’est focalisé l’Inbound Marketing. Et les clés de cette stratégie marketing sont aussi celles du SEO.
En travaillant le référencement naturel SEO de votre site, vous mettez en place les fondements qui vous permettront d’établir une stratégie Inbound. De plus, il est inutile de faire du marketing entrant lorsque les pages d’un site sortent loin dans la SERP. En effet, la 1re page de résultat représente le Saint Graal du référencement SEO.
Pourquoi ? Parce que le taux de clics est nettement supérieur pour les 1ers résultats.
Pour faire court :
Nous avons eu l’occasion de réaliser une interview avec Gabriel Szapiro, conférencier, auteur et spécialiste en Inbound Marketing ainsi qu’en positionnement de marque. Depuis plusieurs années, il accompagne les entreprises dans l’élaboration d’une stratégie Inbound Marketing efficace. Parallèlement, étant passionné par le théâtre, il a rédigé, produit et mis en scène la pièce de théâtre “TOP ou BOTTOM” qui met en action le quotidien de plusieurs publicitaires au sein de l’agence Paradise.
C’est notamment sa rencontre avec Brian Halligan, l’un des fondateurs de l’éditeur de logiciel Hubspot et du concept d’Inbound Marketing, qui va changer littéralement sa vision du marketing. Ainsi, c’est grâce à lui qu’il va écrire son premier livre paru aux éditions « Jacques-Marie Laffont Éditeur » et intitulé : “L’Inbound Marketing selon la stratégie du Sherpa“, prix du meilleur livre marketing 2016.
Nous avons eu la chance de discuter de marketing avec lui, et nous vous partageons la retranscription de cette interview.
Je vais vous en parler en trois parties. Notre agence Studio Butterfly dispose de trois départements ; un département Inbound Marketing, qui est quand même mon ADN puisque je suis le CEO. Je ne veux pas dire que c’est mon ego surdimensionné mais je peux me faire une petite faveur en disant que j’étais le premier en France à écrire un livre sur l’Inbound Marketing, qui s’appelle : « Inbound Marketing selon la stratégie du Sherpa ». Il a eu l’air de plaire à un certain nombre de gens puisque j’ai eu le prix du meilleur livre de marketing en 2016. Ce prix m’a été décerné par 110 libraires, sous l’égide du DCF, soit les Directeurs Commerciaux de France.
Ensuite, j’ai écrit encore deux autres livres sur l’Inbound Marketing et c’est vrai que notre agence est dédiée plutôt à une stratégie globale Inbound Marketing selon quatre cultures que vous verrez peut-être dans les différentes conférences que j’ai effectuées.
Aujourd’hui, je me permets toujours de mettre un peu d’humour. Est-ce que vous connaissez une très jolie composition musicale qui est l’opus 100, Andante Con Moto de Schubert ? Si ce n’est pas le cas, je vous invite à l’écouter car pour moi c’est une musique extraordinaire. C’est un trio tellement beau, d’une émotion et d’une profondeur incroyable ! Il disait lui-même, qu’il voulait associer l’harmonie totale entre le violon, le violoncelle et le piano. Et ça donne une musique extraordinaire.
Pourquoi est-ce que je vous dis ça ? Parce que si vous associez Growth Hacking, Inbound Marketing et l’ABM (Account Based Marketing), pour moi, vous avez réalisé aussi l’harmonie la plus belle en rassemblant les trois stratégies marketing actuelles.
Petit bonus, voici la merveilleuse version du trio n°2, op. 100 de Franz Schubert. Nous avons choisi une version Interprétée par Renaud Capuçon au violon et Gautier Capuçon au violoncelle, accompagnés de Frank Braley au piano.
Nous avons aussi un département formation qui, effectivement, propose trois formations. Une formation sur le Growth Hacking, une formation sur l’Inbound Marketing et une formation sur l’ABM.
Et mon autre département s’appelle Raid Academy : recherche en ABM et en Inbound.
Puis, étant donné que je suis un passionné de théâtre, j’écris, je produis et je mets en scène des pièces de théâtre pour lesquelles Studio Butterfly met en œuvre des stratégies de communication liées à l’Inbound Marketing.
Cela fait beaucoup de tâches mais il suffit de s’organiser. Il y a des complémentarités. Vous pouvez imaginer que lorsque nous faisons une formation sur l’Inbound Marketing, parfois nos participants deviennent nos clients. Et lorsque nous avons une pièce de théâtre à mettre en œuvre, nous appliquons l’Inbound Marketing. Donc il y a une sorte de recoupement assez sympathique entre les différents départements.
C’est dû à l’évolution actuelle de la consommation et même du marketing. Répondre aux besoins, je dirais que c’est une démarche rituelle et toutes les sociétés qui veulent proposer des produits, que font-elles ? Elles font une étude des besoins. Toutes les sociétés font des études de besoins donc qui se retrouvent, selon moi, souvent sur les mêmes problématiques et donc offrent les mêmes produits avec les mêmes emballages. Avec, peut-être, une argumentation un peu différente mais ce sont toujours les produits qui répondent aux besoins.
Par contre, comme l’a dit Spinoza : « Je ne désire pas les choses parce qu’elles sont belles et bonnes. C’est parce que je les désire qu’elles sont belles et bonnes ».
C’est-à-dire que le désir donne une incitation à l’achat plus grande que la réponse au besoin. Je vous donne un exemple. Il y a longtemps, lorsque j’ai imaginé la phrase “le désir précède le besoin”, je me suis trouvé dans un magasin Louis Vuitton situé sur les Champs-Élysées.
J’ai suivi par curiosité un jeune couple. La femme a trouvé un sac extraordinaire dans ce magasin. Elle dit à son compagnon : « j’ai vraiment besoin de ce sac ». Il coûtait environ dix mille euros. Donc, le mari était un peu sceptique. Et elle a continué à dire qu’elle en avait vraiment besoin. Ils ont ainsi acheté le sac.
Mais je peux vous dire que ce n’était pas le besoin qui a incité à l’achat de ce sac. C’était le désir, le logo qui était sur le sac et la valorisation d’elle-même qu’elle témoignait par l’achat du sac. Et donc, je me suis rendu compte que les désirs subliminaux ou pas, précédaient la réponse aux besoins.
Et donc, j’ai imaginé la pyramide des désirs, comparable à la pyramide de besoins de Maslow. J’ai mis cinq strates de désirs, depuis le désir d’inattendu jusqu’au désir qui s’exprime par la valorisation de soi. On achète des produits qui nous permettent de nous valoriser, comme cette jeune femme qui a acheté le sac. Ce n’était pas pour le sac. C’était pour se valoriser aux yeux de l’entourage.
Oui. Pour moi, la réponse aux désirs constitue une incitation plus grande au départ que la réponse aux besoins. Mais, je dirais que les deux doivent matcher ensemble.
Tout simplement pour deux raisons. La première est rationnelle. Le Sherpa en Himalaya est celui qui accompagne l’alpiniste en haut des sommets.
On peut dire aussi que l’Inbound Marketing tel que je le perçois est comme un Sherpa qui accompagne le client au sommet de ses désirs de chiffre d’affaires.
Puis, il a une réponse de communication. Je me rends compte que lorsque vous donnez une identification affective, émotionnelle, un système, un parcours, un process… Les gens mémorisent plus facilement que si j’avais dit : « la stratégie des 6 étapes ». Quand on dit : « l’Inbound Marketing selon la stratégie du Sherpa », c’est plus mémorisable. Parce qu’il y a une dimension émotionnelle quelquefois comprise, pas très bien comprise ou symbolique et qui donne plus de force à la mémoire du process.
Très important ! C’est-à-dire que là, je me fais un peu mal à moi-même. Pourtant, j’aime beaucoup écrire et j’aurais aimé simplement me laisser aller à mon style, à mon ton, parce qu’il ajoute de l’impertinence. Mais voilà ! Nous sommes dans le monde d’internet. Quand on est internaute, il faut que l’on puisse trouver une réponse à notre requête. Même si je rédige un texte qui parle de l’amour d’un produit donné, les gens ne vont pas taper “amour” pour trouver le produit. Donc il faut se faire un peu mal au cœur quelque part, pour introduire dans un texte, les requêtes éventuelles qu’un internaute fait sous la forme de mots-clés.
Quelquefois c’est un peu coercitif et je m’oblige à les ajouter. C’est pour cela que je pense qu’il est bon d’avoir une étude SEO afin de savoir optimiser ses textes pour le référencement naturel et rajouter de gré ou de force les mots-clés.
Je crois que oui. Ce n’est pas évident mais moi je le fais. Il ne faut pas penser que c’est impossible. Dans un texte, vous n’allez pas inclure quinze fois le mot-clé. Si vous le mettez trois ou quatre fois, vous atteignez déjà un certain niveau de référencement.
Je vais défendre ma vision. Vous avez quatre cultures, soit quatre techniques. Étant ingénieur de formation, il y a une question que je me suis posée, il y a longtemps. Soit, vous dressez un inventaire à la Prévert et vous rajoutez du Call to Action, des livres blancs, etc.
Mais si vous définissez quatre cultures qui sont les suivantes, vous serez plus efficace.
Il faut donc pour moi mettre en œuvre les quatre techniques. Je dis souvent qu’il faut un responsable qui vérifie si vraiment vous avez toujours votre positionnement différenciateur, si vous avez toujours une analyse approfondie des possibles et si vous avez une stratégie digitale avec un tableau de bord. Puis aussi, si vous faites du contenu de marque qui tienne la route.
Bien que je sois le tailleur mal taillé et que j’aie encore tellement de choses à faire sur mon site, le blog doit pouvoir à la fois mettre en avant le positionnement différenciateur, et à la fois contenir plusieurs articles. Et pour cela, il faut régulièrement poster des articles, de la vidéo, etc. C’est un peu chronophage. Tout le monde devrait le faire et par conséquent, nous en premier.
Je l’ai écrit dans mon premier et second livre. Je vous suggère d’appliquer les quatre valeurs du désir. Quelles sont-elles ?
Si vous associez ces quatre valeurs, vous devenez désirable.
Tout à fait, oui ! Au fond, nudge et marketing, c’est la concrétisation naturelle de l’Inbound Marketing. C’est-à-dire, au lieu d’être coercitif et directif, il vaut mieux être incitatif. D’ailleurs toutes les techniques de nudge sont toutes des techniques d’incitation volontaristes. D’où la stratégie d’appâts. On suggère à l’internaute de profiter de tels ou tels appâts.
Par exemple, nous envoyons des courriels régulièrement et au sein de ces e-mails, nous proposons gratuitement de faire un audit de leur identité de marque. On ne propose rien d’autre. C’est-à-dire qu’on ne leur demande pas de devenir des clients ; vous voulez un audit ? Nous vous l’offrons. Alors évidemment, c’est au deuxième degré. Cet audit que nous faisons leur paraît intéressant ou les incite à se poser des questions. Ils peuvent avoir l’idée de nous appeler pour obtenir des conseils.
Deuxièmement, nous faisons aussi des formations. Nous pouvons leur dire : « Vous voyez, l’Inbound Marketing, c’est magnifique, c’est extraordinaire, etc. » Peut-être que ça peut les inciter à penser à nous confier leur budget. C’est à leur libre arbitre.
Si vous n’êtes pas familier avec la notion de Nudge Marketing, il s’agit en fait d’un marketing incitatif, on le traduit comme un « coup de pouce ». C’est une technique qui incite à modifier les comportements des utilisateurs sans aucune contrainte ni sanction. L’exemple le plus connu est celui de La mouche de Schiphol, l’aéroport d’Amsterdam. Les frais de nettoyages étaient élevés, dû au fait que les hommes urinaient parfois à côté des toilettes. Une petite mouche noire sur un autocollant dans le fond des urinoirs a incité les messieurs à mieux viser en faisant pipi. Une idée qui a connu un succès retentissant !
C’est d’intégrer le réseau social LinkedIn dans leurs stratégies digitales. Il y a des formations qui mettent l’accent sur la valorisation du profil LinkedIn de chacun d’entre nous selon un certain nombre de techniques.
Vous voyez, nous avons une page YouTube qui s’appelle le Marketing du Papillon en référence à notre logo. Vous y trouverez des vidéos et des conférences que je fais. Ce n’est pas pour me mettre en avant, mais pour mettre en avant une stratégie ou une théorie. Et cela valorise notre société. Effectivement, se poster sur LinkedIn, grâce au phénomène de ricochet, donne de la valorisation.
Ça oui, c’est vraiment notre point fort ! D’ailleurs, nous commençons toujours par ça avec nos clients car il s’agit des fondations de toute stratégie de communication. Et je leur dis d’appliquer le mapping de positionnement. Il s’agit de la mise en avant de quatre positionnements. Toute société dispose de quatre positionnements : rationnel, affectif, altruiste et nombriliste. Il ne faut pas pré-choisir mais étudier les quatre.
Au cours d’une réunion de co-création, on peut aboutir aux quatre positionnements et à la fin, on en choisit qu’un qui sera le positionnement générique. Nous, nous sommes extrêmement experts en la matière car on aboutit toujours d’une part au positionnement différenciateur que les autres n’ont pas. D’autre part, à la signature de la société qui au fond est l’expression symbolique du positionnement, à la ligne éditoriale du site, et ensuite aux axes thématiques que l’on propose pour être en phase avec le positionnement différenciateur.
C’est pourquoi, je propose d’appliquer le mapping de positionnement de préférence avec nous. Car c’est nous qui sommes un peu les plus directifs et démocrates. C’est-à-dire qu’on suggère, on cherche le consensus.
Merci beaucoup à Gabriel Szapiro pour son temps et ses réponses.
Pour nous, il n’est pas de meilleur marketing que celui-ci. Nous, c’est le marketing qu’on apprécie et qu’on préconise. C’est même le seul que l’on applique désormais.
Une technique qui invite, qui propose, qui amène l’internaute et le consommateur à son rythme. Un marketing tout doux, loin des pratiques agressives ou intrusives, de pratiques qui l’accueillent. Un marketing qui offre, qui donne et qui informe. Dans le partage et la générosité. Pour nous, le SEO ne fonctionne qu’à travers l’Inbound Marketing.
Il s’agit ici d’apporter à notre prospect un maximum de sujets de qualité. Qui pourront lui apporter des réponses à ses questions. Dans cette idée, on donne, on donne, on donne. La relation se crée, se solidifie, et ce prospect un jour peut-être deviendra client.
D’ailleurs, une grande partie des techniques Inbound proviennent du SEO. En voici quelques-unes essentielles.
Cela revient à comprendre vraiment notre consommateur. Dans ses moindres détails, envies et désirs. Cherchez à comprendre les besoins réels et les problématiques vécues par vos visiteurs. N’hésitez pas à analyser la concurrence. C’est une manière de vous offrir des pistes pour créer des contenus qui se démarquent.
Cela revient à comprendre son vocabulaire. Ses termes, ses mots. Trouvez les termes de recherche avec lesquels les internautes naviguent pour accéder à l’information souhaitée. Travaillez vos mots-clés de longue traîne, ils font entre 4 et 6 mots. Ils sont particulièrement adaptés à la recherche vocale. Ils concernent aussi souvent des marchés de niches qui se prêtent parfaitement au lancement d’une campagne marketing 🚀.
Invitez les internautes à s’impliquer en prenant une action simple qui permet de créer un premier lien, le début de la relation. Certains préféreront laisser un commentaire, d’autres, s’inscrire à la newsletter. Vous pouvez également rédiger un livre blanc téléchargeable gratuitement en échange d’une adresse mail. Dans le jargon de l’Inbound Marketing cela s’appelle un « lead magnet ». La langue anglaise aimant les images fortes, ce terme pourrait se traduire par « aimant à prospects ».
Finalement, le SEO et l’Inbound sont des stratégies complémentaires. Elles partagent toutes les 2 des bases communes, mais si la première fonctionne seule, la seconde est dépendante du SEO.
Dans tous les cas, une bonne stratégie de contenu est toujours un prérequis sur internet ! C’est ce que nous avons observé depuis des années avec des résultats positifs. Sans sembler harceler ou déranger nos prospects.
Merci de votre lecture et de votre attention,
L’équipe Sémantisseo
Pour aller plus loin, découvrez comment développer une stratégie de positionnement marketing ou suivez-nous sur nos différentes plateformes sociales. Voici nos propositions :
Vous souhaitez mettre en place une stratégie marketing bien ficelée ? N’hésitez surtout pas et contactez-nous ! On se réjouit d’avance de discuter de vos attentes et besoins.
Bonjour, article très instructif ! J’ai aussi lu un autre article qui complète bien celui-ci et apporte des détails intéressants. Je pense que cela pourrait enrichir la compréhension du sujet ( https://adrienstiver.com/call-to-action-cta-definition/ ).
Merci pour votre travail, et bonne continuation !
Merci Alain, nous sommes ravies que notre article vous plaise !